LBM PLAYOFFS ¼ de finale match #1 – Fréjus à Royan ce vendredi : de toute façon, faudra en gagner un là-bas… 

… ALORS, AUTANT LE PRENDRE LE PLUS VITE POSSIBLE !

Battu (2-3) lors de l’ultime journée de la saison régulière à Rennes samedi dernier, le FRÉJUS VAR VOLLEY se voit contraint de reprendre la route dès cette fin de semaine pour gagner cette fois les bords de l’Atlantique et y entamer une phase finale (ce vendredi et dimanche pour le quart de finale #2) un adversaire, certes inattendu mais méritoire, le ROYAN ATLANTIQUE VOLLEY-BALL.

Le revers fréjusien en terre bretonne – et malgré un ultime point au général au regard de la défaite en cinq manches, qui n’aura finalement servi à rien – a fait très mal aux Varois. Un rang perdu mais surtout un avantage du terrain concédé à leur adversaire charentais qui n’en demandait (attendait) pas tant. Quand bien même les partenaires du président-joueur David Guelle (annoncé blessé à la cheville ?) auront fait le nécessaire en Lorraine, en ramenant de leur côté un succès, fut-il lui aussi conquis au terme d’un set décisif. Suffisant en tout cas pour accueillir les deux premières manches de ces quarts de finale, voire le 5e match si besoin, ce round se jouant en trois matches gagnants.

Pour Loïc Geiler, cette petite semaine depuis le revers rennais aura entre autres consisté à faire sortir de la tête de ses joueurs ce dernier revers pour le moins frustrant (Photos © Ewa Photography)

Geiler espérait recevoir pour mettre la pression

Avant de gagner la Bretagne, le technicien varois LOÏC GEILER attestait du caractère avantageux de recevoir en premier sur les playoffs. « Jouer devant son public peut s’avérer un atout indéniable pour débuter les playoffs si possible victorieusement et tenter de mettre la pression sur l’adversaire. »

Remarquez, l’objectif est le même sur ce match #1, voire le #2 enchaîné 48 heures plus tard. Sauf que cette (ces) victoire(s), il faudra aller les chercher dans un contexte autrement moins favorable, dans un Espace Cordouan où l’engouement va grandissant en cette fin de saison, à l’image des quelque 1300 à 1400 supporters attendus (contre 580 en octobre pour l’ouverture du championnat), faisant tout pour déstabiliser les hôtes azuréens. D’autant que l’équipe varoise a pu démontrer quelques sautes de mental dans de telles conditions défavorables ou dans les money time.

Royan a tout à gagner !

Voilà donc pour le contexte, attaquons-nous maintenant à l’objectif, inchangé, de s’inviter dans le dernier carré, pour une première depuis le retour du club est-varois dans le giron professionnel. Évoquer le fait de mettre la pression, on l’a dit plus haut, entendait prendre l’avantage dès l’entame des PO. Se qualifier supputait, quoi qu’il arrive, d’aller en prendre “une à l’extérieur“. La combinaison des deux amène donc logiquement à essayer de s’imposer dès ce vendredi, à défaut ce dimanche sur les bords de l’estuaire de la Gironde.

Le libero Julien Pasquier (#14), qui a récemment subi une intervention chirurgicale (ménisque), sera absent jusqu’à la fin de saison, mais Martin Lallemand (#5) et le capitaine intérimaire Jean Oriol (#17) seront bien présents…

Peut-être en profitant d’une appréhension potentielle et d’un “jouer petit bras“ qui pourrait gagner les rangs des Pirates royanais à l’idée de disputer leurs premiers playoffs. Mais même nous avons beaucoup de mal à croire en ce que nous écrivons (LOL).
Souvenez-vous les débuts tonitruants en Ligue B des Charentais en octobre, bourreaux… des Fréjusiens (3-0 à 22, 16, 21 en moins de temps – 1h18 – qu’il n’en faut pour le lire que pour l’écrire).

Alors, oui, les joueurs de Grégory Alleix ont déjà atteint leur objectif. Pour autant gageons qu’ils ne se refusent rien et surtout pas une suite d’aventure encore plus belle et la plus longue possible… « Ces playoffs sont comme un “cadeau“ », avoue ainsi Jean Oriol, qui portera le brassard de capitaine en l’absence de Thiébault Bruckert, suspendu (carton rouge à Nancy). Avant d’ajouter, « cette saison est belle, elle peut être magnifique ». Signe supplémentaire s’il en est besoin, que le RAVB n’a rien à perdre !

Oublier la frustration de Rennes

Comme ç’aura été le cas au fil de cette saison, dans la dynamique d’une accession en Ligue B, eût-elle été effective à la faveur d’une wild card accordée par les instances nationales. Tout au long de cette campagne de découverte, les partenaires de Martin Lallemand (RA… belge comme son patronyme ne l’indique pas) auront en effet su démontrer de belle manière que cette invitation n’était ni usurpée ni illégitime. Pourquoi en serait-il autrement sur cette phase finale ?

Les Fréjusiens (Sol, Soldner ou encore Marty ci-dessus, Jérôme Clère ci-dessous) doivent répondre présents en terre charentaise, et si possible ramener a minima un succès de leur séjour royanais

Peut-être parce qu’ils trouveront sur leur route des Fréjusiens déterminés à faire que leur belle saison ne soit finalement quelque peu ternie par une élimination dès les quarts de finale. Parce que Cap’Tain “FALA“ et ses coéquipiers savent avoir déjà manqué une belle occasion de finir dans le quarté de tête… Pour sa part, le président ALEXANDRE BONNARD a insisté sur « le fait d’oublier la frustration née de cet ultime revers à Rennes. Là, c’est une tout autre compétition qui débute, et il faut l’aborder avec un état d’esprit à 100 % axé sur celle-ci. C’est sur ces playoffs, et entre autres ces deux matches à l’extérieur, que l’on pourra juger de nos possibilités dans cette nouvelle phase et voir si l’on ne s’est pas trompé. Ce, qu’à titre personnel, je ne pense pas ».

Pour l’heure en tout cas, un seul élément certain : les supporters fréjusiens retrouveront leurs favoris jeudi 21 mars prochain pour le match #3 ! Et une incertitude sur le score du quart à cet instant !?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Fréjus Var Volley

Sur le même sujet