LBM – FRÉJUS vs ROYAN en playoffs match #3 ce jeudi 21 (20h) à Sainte-Croix : « s’il vous plaît… encooooooooore »

Les plus optimistes diront que, de toute façon, il faut gagner trois matches pour passer en “demi“ : il en reste trois, donc tout reste possible ! Les plus pessimistes rétorqueront oui, mais il faudra dans l’absolu aller chercher la victoire #3 à l’Espace Cordouan de Royan, là où l’équipe fréjusienne s’est inclinée à trois reprises cette saison, n’y arrachant qu’une seule des dix manches disputées.

Le verre à moitié plein…ou à moitié vide ?

Les plus optimistes diront encore qu’hors Ajaccio en tout début de saison et Cannes à la toute fin de celle-ci, tous les hôtes du FFV ont mordu la poussière à Sainte-Croix, y compris Royan pour le match d’ouverture de 2024. Les plus pessimistes répondront qu’à cette époque-là, les hommes de David Guelle n’avaient connu que la défaite hors de leurs bases, et qu’ils se sont depuis imposés à Nancy, Martigues, Reims et Rennes (3-1 pour cette victoire en Bretagne, 3-2 lors des succès précédents), là où Fréjus n’a arraché que trois victoires…

Comme les Fréjusiens ont pu le constater en Charente-Maritime, l’apport du public est essentiel sur ces matches playoffs, et ils espèrent pouvoir compter sur le soutien de leurs supporters pour se remettre dans le bon sens sur cette série de quarts de finale

Chasser les pensées négatives,
croire en des actions positives !

Les plus optimistes rappelleront la série de six succès de rang à l’automne, cinq en championnat et une en Coupe de France (nonobstant encore trois victoires à la suite en janvier. Les plus pessimistes souligneront quant à eux que l’équipe varoise n’en reste pas moins sur cinq défaites d’affilée…

Motivés, volontaires, capables, forts, déterminés…

Les plus optimistes souligneront cinq sets décisifs joués par Fréjus en championnat, pour trois gagnés et deux perdus (sans oublier la victoire en Coupe de France contre Nancy également acquise sur cette 5e manche). Mais les plus pessimistes parleront aussi des money time, non sur un set décisif mais sur une manche “normale“ où le gain se joue au-delà de 25 points (12 gagnés… 12 perdus). « On joue par à-coups, reconnaît le technicien varois LOÏC GEILER au terme de ce début de playoffs. On a les moyens de les embêter comme eux en ont également les possibilités. Dans leur salle, ils ont mis plus de conviction. Chez nous, cela doit être une tout autre histoire. »

Si l’on oublie le match #1, conclu à 3-0 pour le RAVB (à 2&, 19, 18), mais si l’on se focalise sur le match #2, les Fréjusiens ont effectivement montré qu’ils pouvaient contrecarrer les plans du promu. Un set inaugural glané à 25-14, un 2e à 18-12 puis 24-21 en leur faveur, avec six balles de set… malheureusement non converties, voilà ce qu’expliquait plus haut le coach du FVV. Évoquant aussi « cet aspect émotionnel qu’on n’arrive pas à tenir. Eux ont collaboré et joué ensemble dans ces moments difficiles, ils ont super bien réagi et joué ».

À Royan sur le 2e match, LOÏC GEILER avait changé son fusil d’épaule en plaçant SOANÉ FALAFALA (n°6) en libero à la place de GUILLAUME RESPAUT (à droite)…

Avancer et y croire jusqu’au bout !!!

Sur leur « dynamique » et « l’euphorie » qu’ils entretiennent quasiment… depuis l’entame de saison, à tout le moins depuis le début 2024, les Charentais ont capitalisé sur la manche #3 (25-22 non sans avoir été menés 4-10) et la #4 (à 26-24 et non sans qu’ATVARS OZOLINS et ses partenaires n’aient retardé au possible l’inéluctable en sauvant trois balles de match à 21-24.

Et il n’y a pas de hasard à évoquer l’attaquant letton de Fréjus, (re)lancé dans le grand bain sur ce second match à la faveur d’une option tactique de GEILER, repositionnant SOANÉ FALAFALA au poste de libero à la place de GUILLAUME RESPAUT. « Les services adverses ne “convenaient“ pas vraiment à “Gui-Gui“, se justifie le coach. Rappelons qu’il ne s’entraîne quasiment pas avec nous puisqu’il est à Montpellier jusqu’au jeudi soir. Il n’a donc pas l’habitude de gérer les zones de conflit en récep’, les ballons qui arrivent dans les intervalles… “Fala“ a cette expérience qui fait défaut à Gui-Gui sur le coup. »
Ce jeudi en tout cas – et potentiellement ce samedi –, les Fréjusiens entendent « remettre la balle au centre et avoir cette possibilité d’aller à la “belle“. Où tout pourra arriver, quand bien même cela se jouera à nouveau à l’extérieur ». Auparavant pour autant, les Varois ont bien conscience qu’il faudra « commencer par gagner ce 3e rendez-vous », remonter match par match.  

… se privant certes d’un attaquant, mais heureusement, ATVARS OZOLINS (n°17, ici de dos au soutien de ses partenaires, SOL et SOLDNER) a su montrer qu’il retrouvait de l’allant

Encore, encore, encore : trois fois encore !

Les plus optimistes diront qu’en sport, tout est toujours possible, rien n’est joué avant le drapeau à damiers, avant le dernier point. La NBA et ses phases finales l’ont démontré à maintes reprises. Et personne n’a oublié cette remontada des footballeurs barcelonais face au PSG il y a sept ans.

Alors, nous aussi, on veut rester optimistes et demander à Malco, Lucas, Coco, Soané, Wyllan, Guillaume, Joshua, William, Jérôme, Jean-Philippe, Ozo ou encore Romain, « ENCORE s’il vous plaît ». Parce que les supporters fréjusiens, attendus en nombre malgré le fait que ce soit là un match en semaine – là encore une belle décision de programmation pour promouvoir le volley et les playoffs ( ! ) – n’ont aucune intention de voir la saison se terminer dès ce jeudi…

Une nouvelle fois, le pointu charentais Yassine Abdelhedi a été l’un des hommes forts du promu aux dents longues (photo © Royan – Tony Voisin)

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LIGUE B MASCULINE (playoffs – match #3) :
FRÉJUS VAR VOLLEY vs ROYAN ATLANTIQUE VB

Jeudi 21 mars, 20h, salle Sainte-Croix – Entrée : 8 € (Gratuit -10 ans) – Buvette et snack sur place

FRÉJUS VAR VOLLEY

1. Malco GHIO – libero (19 ans, 1,78 m)
2. Lucas SOLDNER – passeur (25 ans, 1,87 m)
3. Corentin SUC – passeur (29 ans, 1,84 m)
4. Jelle RIBBENS (Belgique) – libero (31 ans, 1,85 m)
6. Soané FALAFALA – RA/libero (31 ans, 1,98 m)
7. Wyllan ANNICETTE – pointu (23 ans, 1,94 m)
9. Guillaume RESPAUT – libero/RA/passeur (17 ans, 1,82 m)
10. Joshua MARTY – pointu (21 ans, 2,00 m)
11. William NYACK-MINYEM – central (23 ans, 1,99 m)
12. Jérôme CLÈRE – RA (33 ans, 1,95 m)
14. Timothé BONNEL – RA/central (18 ans, 1,95 m)
15. Jean-Philippe SOL – central (38 ans, 1,98 m)
17. Atvars OZOLINS (Lettonie) – RA (25 ans, 1,96 m)
18. Romain BRÉGENT – central (22 ans, 1,99 m)
19. Théo DELBÉ – central/pointu (19 ans, 1,96 m)

Entraîneur : Loïc GEILER (39 ans)

ROYAN ATLANTIQUE VOLLEY-BALL

1. Anthony CHAILLOU – libero (28 ans, 1,75 m)
2. David GUELLE – passeur (33 ans, 1,98 m)
3. Corentin VIEUX – central (34 ans, 1,96 m)
4. Joseph-Hervé KOFANE BOYOMO (Cameroun)- central (35 ans, 2,06 m)
5. Martin LALLEMAND (Belgique) – RA (23 ans, 1,97 m)
6. Raphaël CHAUSSENDE – pointu (33 ans, 1,94 m)
8. Cyril CARLU – RA (34 ans, 1,89 m)
9. Yassine ABDELHEDI (Tunisie) – pointu (24 ans, 2,06 m)
10. Tcheni PETRO – RA (32 ans, 1,97 m)
12. Thiebault BRUCKERT – central (32 ans, 1,97 m)
14. Julien PASQUIER – libero (20 ans, 1,75 m)
15. Valentin BEZAULT – passeur (29 ans, 1,89 m)
17. Jean ORIOL – RA (33 ans, 1,86 m)

Entraîneurs : Grégory ALLEIX (51 ans)

ROYAN mène la série 2-0. Série en trois matches gagnants.

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