Le Fréjus Var Volley a ouvert son compteur de victoires ce samedi de mi-octobre en disposant de l’un de ses adversaires qu’il a le plus l’habitude d’affronter, l’AS Illacaise. Après avoir cédé la première manche (29-31), non sans avoir mené 20-16, les Fréjusiens ont empoché les trois sets suivants (à 21, 22, 17) pour inscrire leurs trois premiers points de la saison. S’appuyant notamment sur un Atvars Ozolins (absent la semaine passée en Picardie, cloué au lit par une angine) qui aura rendu une ligne de stats de MVP (27 points, 3 aces, 4 blocks), ce qu’il fut on ne peut plus logiquement élu au final !
« Il est clair qu’on avait la pression, avouait après coup Loïc Geiler, l’entraîneur azuréen. On s’est montrés encore timides, surtout en début de rencontre mais, même s’ils ont manqué encore un peu de consistance, au moins sont-ils restés ensemble dans leurs exigences, ils n’ont pas fui leurs responsabilités. »
Ozolins : l’angine lui a donné faim !
Sans pointu – Karpinskii diminué (genou ?) et, donc, en réserve sur le banc –, malgré un “Ozo“ affamé et portant ses camarades dans le set inaugural (déjà 6 points pour mener 10-8), ou un Ribbens très présent en défense, Fréjus voyait le pointu adverse Lilembo (24 pts) et son bras gauche faire très mal en position d’attaque sur la droite (nettement moins performant quand il se retrouve ç gauche), relayé par le toujours présent et précieux Gauthier Bonnefoy (13 pts). Une balle de set non convertie (à 24-23) pour les Varois, avant de céder sur la 6e et une manche perdue à 29-31 (en 37’).
Les deux sets suivants allaient voir le “vrai“ réveil des Fréjusiens. Illustré par la montée en puissance de Cap’tain Falafala de retour à un très bon niveau et de Joshua Marty profitant d’un temps de jeu conséquent.
Soutenu toujours par Ozolins en feu pour, de 20-18 à 24-20, signer quatre points de rang en fin de 2e set et permettre au FVV d’égaliser (1-1 au tableau d’affichage, 25’).
Avec enfin un Macarro (quasi) débarrassé de ses soucis de hanche et imposant quelques blocks bien sentis, avec encore quelques fulgurances d’un Petter Ostvik dont la cheville va mieux elle aussi, Fréjus suivait sa trajectoire pour s’emparer du 3e set, enfin prendre les devants au tableau d’affichage et, du même coup, signer à tout le moins son premier point de la saison au classement de la Ligue B.
Les Varois allaient néanmoins profiter d’un certain effondrement d’une équipe d’Illac peut-être moins fringante que la saison passée pour faire fructifier ce point et y ajouter deux autres unités (25-22, 4e manche).
Montrer la même énergie à Mende
Après le coup de semonce au retour de l’Aisne et du « non match, pas d’ambiance, pas de révolte, pas d’envie » (reconnaît Joshua Marty), les joueurs varois sont allés chercher leur « première victoire, on perd le premier set mais on a direct réagi, on a grillé un joker à Saint-Quentin », continue l’ancien Parisien. Il « ont fait un pas, constate Geiler. J’ai globalement aimé l’énergie qu’ils ont montré ce soir, on s’est parlés beaucoup plus, on a trouvé des solutions ensemble, on a montré une vraie d’identité d’équipe ».
Et il faudra faire montre d’autant de détermination d’ici la fin du mois avec deux déplacements pour le moins “coton“, le premier à Mende (J4) – qui, avec sa colonie brésilienne, vient d’étouffer Nancy en Lorraine (3-1 -> 23-25 puis 25-19, 26-24, 25-23) – et le 2e à suivre… à Nancy (J5), qui se sera sans doute refait la cerise à France Avenir 2024 (J4 samedi prochain).
« Il est clair que Mende est en pleine confiance, ils ont repris trois semaines avant tout le monde, à nous de maintenir ce même niveau d’exigence là-bas où il est toujours difficile d’aller gagner. » Mais Loïc Geiler tenait déjà à savourer cette première victoire avant de « les étudier (les Lozériens, Ndlr) tout au long de cette semaine ».