Bien sûr, on ne va pas rester indéfiniment sur Cambrai et Illac, voire Royan. On ne va pas ressasser sans cesse ces débuts en fanfare de l’équipe est-varoise dans la campagne 2024-2025.
Intraitables (et même presqu’invincibles, tant leur suprématie n’aura pas été discutée) devant les deux derniers relégués de MLS (Marmara SpikeLeague), tous deux balayés en trois manches sèches, les Fréjusiens avaient subi un premier coup de semonce fin octobre lors de leur opposition face aux Royanais. Les Charentais leur avaient en effet mené la vie dure, au point de prendre un set à leur hôte avant de baisser pavillon (1-3).
Une semaine plus tard (J4), la visite à Reims n’aura pas permis aux partenaires de JEAN-PHILIPPE SOL, tout comme l’an dernier, de sabrer le champagne. Même si, à la différence de la saison écoulée (et un revers pétant à 0-3), les Azuréens n’ont pas été loin d’avoir le sabre en main… avant de le laisser à leurs hôtes (13-15 au tie-break).
Encore en phase d’apprentissage
Pour ce qui sera déjà l’avant-dernière rencontre 2024 des Varois dans leur antre de Sainte-Croix (avant France Avenir le 30 novembre), le Fréjus Var Volley reçoit donc la visite de ses “ex“. Pour être totalement précis, le MARTIGUES VOLLEY-BALL de Christophe Charroux, où sont titulaires trois anciens de la maison varoise, RAPHAËL ATTIÉ, (5e année dans le club de la Venise provençale), ANTONIN ROULLEAU (2e saison) ou encore LUCAS SOLDNER à la passe, venu chercher l’été dernier un nouveau défi et une nouvelle aventure dans son rôle de distributeur après trois exercices du côté de Sainte-Croix.
Et l’on n’oubliera pas YOUSRI ANEGAY, central ensuite parti en Suisse avant de retrouver le championnat français et NATHAN BONNARD à l’ASUL Lyon cette année (Élite masculine).
Se mettre, et rester, en courant continu
Ce rendez-vous contre le voisin des Bouches-du-Rhône sera avant tout l’occasion de se relancer après ce revers subi à Reims, à l’issue d’un match sur « courant alternatif, dixit le coach fréjusien LOÏC GEILER. Un peu comme contre Royan, on essaie un peu de surjouer quand on est en galère. On avait réussi jusque-là à bien le faire (vs les Charentais), à bien gérer ces situations mais pas cette fois (en Champagne). C’est là que l’on voit que l’on est encore en phase d’apprentissage ».
Après, l’entraîneur provençal ne nie pas l’excellente opposition fournie par Reims. « On commence bien (25-17), puis on se fait secouer (à 14) avant de réagir à nouveau (25-9) – je ne me souviens pas d’ailleurs avoir jamais laissé un adversaire à 9 points en Ligue B – et de céder à nouveau dans le 4e (18-25). »
Les Martégaux jouent placés
Largué dans le set décisif (3-7, 4-9), Fréjus réagira encore pour recoller un peu (de 7-10 à 9-10) et même totalement (à 13 égalité) sur un ace de ROMAIN BRÉGENT. Mais les deux derniers points échappèrent aux Varois qui concédaient là leur premier revers de la saison.
« Nous ne sommes pas parvenus à nous remettre dans l’ordre, on a un peu moins bien servi également, d’autant que les Rémois ont bien fait tourner leur bloc défense. Martigues joue un peu de cette manière, à commencer par beaucoup de services flottants. Ils disposent de bons centraux (Mocanu, également très bon serveur, Roulleau), de réceptionneurs expérimentés avec Raph’ Attié et Kevin François, et ils ont un pointu très massif et efficace (Talia). »
Si l’effectif dont dispose Christophe Charroux n’est pas nécessairement très étoffé et ne permet pas forcément beaucoup de rotations, comme évoqué dans notre précédent article avec le passeur Lucas Soldner, les Provençaux sont placés dans les classements statistiques : Mouezy et Soldner, 1er et 2e passeurs les plus efficaces de la Ligue, Talia (3e) juste devant JOSHUA MARTY chez les marqueurs (83 pts vs 78), et Emmanuel Ragondet, 6e libero… un rang derrière MAXIME CHEUNG.
Les serveurs fréjusiens se mettent en quatre dans le Top 12
« À nous de mettre en place de quoi leur éviter de se retrouver en aussi bonne position », prévient LOÏC GEILER, qui comptera sur tout son monde, dont ses quatre serveurs tous pointés dans le Top 12 du secteur, WILLIAM NACK-MINYEM (2e), JOSHUA MARTY (4e), CÉDRIC DA SILVA (10e) ou encore TOBIAS KJÆR (12e).
Dans la foulée de duel entre les actuels 2e et 3e de la LBM, les Varois se préparent un mois de compétition particulièrement coton, avec deux déplacements chez le grand favori ajaccien la semaine prochaine (16/11) avant d’aller visiter l’un des outsiders de la saison, le Grand Nancy VB (23/11). Le FRÉJUS VAR VOLLEY recevra ensuite France Avenir (30/11) avant de conclure la phase aller (et l’année 2024) du côté de Saint-Quentin (7/12).
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CHAMPIONNAT PRO B MASCULINE – Journée 5
Samedi 9 novembre 2024 (20h) – salle Sainte-Croix
Entrée : 8 € (gratuit -10 ans) – Snack et buvette sur place
FRÉJUS VAR VOLLEY
#1. Malco GHIO (libero – 20 ans, 1,78 m)
#2. Alexandre LAMIABLE (passeur – 20 ans, 1,87 m)
#3. Corentin SUC (passeur – 30 ans, 1,91 m)
#4. Maxence ATTIA (RA – 22 ans, 1,91 m)
#5. Melvin ÉBAGNE (RA – 17 ans, 1,91 m)
#6. Maxime CHEUNG (libero – 27 ans, 1,81 m)
#7. Romain BRÉGENT (central – 22 ans, 1,91 m)
#8. Cédric DA SILVA (passeur – 28 ans, 1,90 m)
#9. Jean-Philippe SOL (central – 38 ans, 1,91 m)
#10. Tobias KJÆR (Danemark – RA – 25 ans, 1,89 m)
#11. William NACK-MINYEM (central – 23 ans, 1,91 m)
#12. Jérôme CLÈRE (RA – 34 ans, 1,91 m)
#14. Abdoulaziz DIOP (France-Sénégal – central, 19 ans, 1,94 m)
#16. Mathis ROMANY (pointu – 21 ans, 1,90 m)
#17. Malo FONCARNIER (RA – 20 ans, 2,00 m)
#22. Joshua MARTY (pointu – 22 ans, 1,91 m)
Entraîneur : Loïc GEILER (40 ans)
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MARTIGUES VOLLEY-BALL
#2. Lucas SOLDNER (passeur – 25 ans, 1,88 m)
#3. Pavel MOCANU (Moldavie – central – 32 ans, 2,06 m)
#4. Maoni TALIA (pointu – 32 ans, 1,96 m)
#8. Kevin FRANÇOIS (RA – 25 ans, 1,89 m)
#9. Raphaël ATTIÉ (RA – 35 ans, 2,01 m)
#10. Matthieu MOUEZY (passeur – 24 ans, 1,94 m)
#11. Caelis COROSINE (central – 24 ans, 2,02 m)
#13. Antonin ROULLEAU (central – 28 ans, 1,95 m)
#16. Emmanuel RAGONDET (libero – 37 ans, 1,92 m)
#18. Louis MALARTE (RA – 21 ans, 1,90 m)
Entraîneur : Christophe CHARROUX (56 ans)
