LBM J5 (avant de revenir à Fréjus ce samedi 9) : Le nouveau challenge de LUCAS SOLDNER en terre martégale

© Photos DR – site internet et Facebook “Martigues Volley-Ball“

En dépit de cheveux un peu plus longs, désormais tenus par un serre-tête, les supporters fréjusiens ne manqueront pas de reconnaître leur ancien passeur, LUCAS SOLDNER, en visite sous ses nouvelles couleurs (Martigues VB) ce samedi 9 novembre dans l’est-Var pour le compte de la 5e journée de Ligue B.
LUCAS SOLDNER (25 ans, 1,88 m), rappelons-le, a passé trois saisons avec la tunique fréjusienne flanquée du n°2, les trois dernières, partageant tout d’abord la distribution du jeu avec CORENTIN SUC avant de devenir titulaire à part entière du poste de passeur.
Retour sur ces dernières saisons et celle en cours avec l’Alsacien natif de Mulhouse, à l’ADN Volley, lui dont la sœur aînée, LÉA, internationale de 28 ans évoluant au poste de libero, fait depuis toujours les beaux jours du Volley Mulhouse Alsace (Saforelle Power 6, Ligue A féminine), tandis que les parents ont pareillement joué à haut niveau, SANDRA la maman  à Rixheim et l’ASPTT Mulhouse (devenu VMA – Volley Mulhouse Alsace en 2022), BERTRAND le papa (précocement disparu à l’été 2016) à l’US Mulhouse, Richwiller et Kingersheim.
Le VBC Kingersheim justement, club haut-rhinois dont les deux équipes fanion évoluent toutes deux en N3, masculine et féminine. Il a surtout vu les premiers pas de volleyeurs de la fratrie SOLDNER, LÉA d’abord, LUCAS ensuite… avec maman SANDRA à la formation !

Ce samedi, c’est en qualité de meilleur passeur de la Ligue, avec 57 % de ses (105) passes se concluent par un point, disent les stats de la LNV – en réalité, Soldner est 2e derrière (derrière son… coéquipier, le tout jeune Matthieu Mouezy, à 66 % mais sur trois petites attaques seulement –, que l’ancien pensionnaire du Centre fédéral (2015-2019) puis réserviste des Spacer’s de Toulouse (LAM, 2019-2021) revient dans l’est-Var.
L’occasion d’échanger quelques mots avec lui…

• Lucas, première question : comment vas-tu en ces premiers mois au sein de l’effectif martégal ?
« Ça se passe très bien, je me plais vraiment ici, d’autant que je connais des joueurs comme Antonin (Roulleau, Ndlr) avec qui j’ai joué à Fréjus, Raph (Attié) que j’ai croisé souvent sur Fréjus et avec qui on a toujours agréablement discuté, et surtout j’ai retrouvé Kevin (François). On est du même âge (deux mois d’écart entre les deux, à l’avantage de François), on était dans la même classe en CP, on a tous les deux été formés par ma maman. On s’est ensuite suivis jusqu’au Centre fédéral. C’est un de mes meilleurs amis.

• À 25 ans, Martigues n’est jamais que ton 3e club, hors Kingersheim, où tu as découvert le volley, et le Centré fédéral (4 années). À coup sûr ton 3e club pro après les Spacer’s (2019-2021), et Fréjus (2021-2024). Tu n’es pas spécialement du style à avoir la bougeotte. Du coup, pourquoi avoir quitté l’est-Var ?
On était à la fin d’un cycle je pense. C’est le sentiment qui prédominait, tant du côté du staff que du mien. J’ai eu une belle opportunité avec Martigues, et je l’ai saisie. C’est aussi la vie d’un volleyeur professionnel. On ne reste pas forcément toujours dans le même club et il est bon de se remettre en question, d’aller chercher un nouveau challenge.

LUCAS SOLDNER, ici avec son ex-futur coéquipier, le central lui aussi passé par Fréjus, ANTONIN ROULLEAU

• Ce que tu as donc trouvé à Martigues. Où tu arrives tout de même avec un autre statut et un autre vécu que tu n’avais pas forcément en débarquant à Fréjus, puisqu’à Toulouse, tu étais la doublure de Nikola Jovovic. Que retiens-tu de ces années fréjusiennes ?
J’y suis arrivé effectivement à 22 ans, et j’y ai beaucoup appris. Ça restera une belle étape pour moi et je n’y ai qu’un regret : que l’on ne soit jamais parvenus à se qualifier pour une demi-finale, ce qui était notre objectif.

• Et que penses-tu du début de saison de ton ancien club ?
Ils ont effectivement réalisé une très belle entame. Ils ont réussi un très bon recrutement, proposent une équipe solide et présentent un bel effectif, très homogène. Ils n’ont d’ailleurs pas caché leurs ambitions et veulent jouer le haut de tableau. Se déplacer là-bas sera un gros challenge, d’autant plus difficile à jouer à Sainte-Croix où je sais que le public va pousser…

• Comme à chaque intersaison, vous vous êtes affrontés à plusieurs reprises. Avec un bilan pas forcément positif pour Martigues. Inquiétant avant de venir défier Fréjus ?
Comme tu le dis, c’étaient des matches de présaison, on n’avait pas Kevin, et on n’a pas énormément de rotations, l’effectif est bien moins fourni que celui de Fréjus par exemple.

KEVIN FRANçOIS, EMMANUEL RAGONDET ou encore RAPH’ ATTIE : trois des (très) expérimentés joueurs du roster martégal

• Après une entame difficile à Saint-Jean d’Illac (0-3), vous aussi accomplissez un bon début de championnat. C’est finalement très encourageant j’imagine ?
On a bien réagi en dominant Saint-Quentin et France Avenir à domicile (3-0 à chaque fois) et en allant gagner à Nancy (3-2) entretemps. Mais je te l’ai dit, on a peut-être un petit effectif, mais assez homogène. Avec des joueurs d’expérience, comme Raph’ Attié, Kevin François qui a quand même joué en Ligue A (à Nantes Rezé Métropole), ou encore un libero, Emmanuel Ragondet, qui a lui aussi une très belle carrière. Et comme tu l’as vu à Nancy (où il rend une copie à 28 points), on peut compter sur notre pointu (le Néo-Calédonien au physique de rugbyman, Maoni Talia) qui est très efficace.
On est tous très potes sur le terrain, tout se passe bien en interne. Sans doute cela nous a-t-il permis de bien réagir et de nous rembolisier après des débuts difficiles à Illac. Mais tu sais ce que c’est, un premier match de championnat, à l’extérieur, dans une salle difficile et face quand même à un gros adversaire…

• Qu’attends-tu de ce déplacement à Fréjus et quelles sont les ambitions de Martigues en cette saison 2024-2025 ?
Déjà cela me fera plaisir de revoir certaines personnes, et de revenir jouer à Fréjus. Mais on ne se fixe pas vraiment de limites. On veut jouer les playoffs, c’est sûr, mais on va prendre match après match, avec avant tout l’envie de produire un beau volley pour essayer d’aller là où on veut aller… »

ALORS, LUCAS, À CE SAMEDI 20H, SUR LE PARQUET DE SAINTE-CROIX !

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