LIGUE B – le président Alexandre Bonnard avant la J3 (26 octobre, 20h, vs Royan) : « IMPATIENT AVANT TOUT ! »

Ça plane pour le Fréjus Var Volley en cette entame (parfaite) de championnat, où l’on a l’impression que rien ne peut arriver à MAXIME CHEUNG et ses partenaires !

Heu… comment dire ? La 3e levée du championnat de Ligue B masculine s’avance en ce dernier samedi d’octobre et les spectateurs de Sainte-Croix auront une nouvelle occasion de vivre un match au sommet entre le leader qui a renversé deux anciens pensionnaires de Ligue A, le FRÉJUS VAR VOLLEY, et le club surprise de la saison écoulée… mais qui ne l’est plus, le ROYAN ATLANTIQUE VOLLEY-BALL.
Ce n’est pas que l’on n’ose pas y croire, il nous faut simplement bien écarquiller les yeux pour constater la portée de ce match entre deux des équipes qui pourraient être de très bons et vrais challengers dans la course à l’élite ! Mais tout d’abord, souvenez-vous, les joueurs du président-joueur DAVID GUELLE sont bien ceux venus sans complexe aucun décrocher leur billet pour les “demi“ lors du match #4 à Sainte-Croix ! Pour autant, que de chemin parcouru en ces quelques mois qui nous séparent du dernier duel entre les protagonistes du jour.
Une intersaison chargée en même temps qu’un excellent début de saison que nous nous proposons d’analyser avec le président azuréen, ALEXANDRE BONNARD.

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Un président littéralement aux anges vient s’incliner devant celui qu’il désigne alors comme le MVP de la rencontre face aux Girondins d’Iallac la semaine passée

• Président, première chose, comment abordez-vous cette 3e levée de la saison alors que le FRÉJUS VAR VOLLEY pointe tout en haut du classement avec deux nets succès en deux journées contre d’anciens pensionnaires de l’élite ?

« Avec impatience avant tout. On a fait deux matches de haute volée, mais sans être en surrégime pour autant. Surtout, il y a cette sérénité qui se dégage du groupe. Pas seulement depuis le début du championnat mais c’était déjà prégnant en préparation. C’est formidablement plaisant. De mémoire de président, et même de bénévole auparavant, je n’ai jamais eu cette sensation. Avec le public qui réagit magnifiquement derrière, c’est top.

• À quoi pensez-vous pouvoir attribuer en tout premier lieu ces excellents débuts ? Un recrutement dont on peut déjà dire qu’il est réussi ? Une préparation idéale et sans pépin physique pour une fois ?…

Déjà, dès le départ, l’équipe a été construite avec tout le monde. Plus exactement, elle s’est construite dès le début de la préparation, avec Loïc, tous les joueurs, le staff… Alors oui, la prépa’ a été idéale en ce sens. Après, effectivement, pas de pépins physiques comme ç’a pu être le cas les dernières années, donc le travail a fait que les automatismes ont pris rapidement. L’alchimie s’est sans doute mise en place plus tôt que d’habitude. On a également un Centre de formation qui a monté d’un cran, en ce sens que les joueurs qui le composent peuvent faire le nombre, et même mieux que ça, à l’entraînement par exemple. Cela peut permettre à Loïc (Geiler, Ndlr) de laisser reposer certains joueurs à certains moments sans que la qualité de l’entraînement n’en pâtisse.
Enfin, on ne peut le nier, le revêtement fait beaucoup. Parce qu’il n’y a pas que les matches, il y a les entraînements au quotidien et ce sont des milliers de sauts, donc des milliers de chocs en retour qui s’enchaînent. Et c’est tout autant valable pour les anciens que les plus jeunes !

• Justement, on sait les efforts de la municipalité cet été avec la rénovation du revêtement de la salle Sainte-Croix. C’était certes devenu indispensable. De nos jours et dans le contexte économique actuel, c’est important de pouvoir compter sur les soutiens publics ?

Bien sûr, il ne faut pas se leurrer. De par notre société, le fonctionnement économique tel qu’il est en France, il est utopique de dire que le sport professionnel ne peut fonctionner qu’avec du privé. Dans tous les sports. Bien sûr, on aimerait tendre vers cela mais on ne peut pas. Car le contexte économique est présent également. C’est difficile pour tout le monde, y compris le secteur entrepreneurial. On y travaille, on se développe à ce niveau, notamment avec notre club de partenaires autour de Bernard Santos, mais tout ne se fait pas en un jour. Parfois, des premiers échanges à la concrétisation du partenariat, il y a un delta temporel, il peut se passer un an…
Alors oui, on ne peut que compter aussi sur les collectivités. Rien par exemple sur l’unique fait que la salle ne nous appartient pas, elle est municipale et en ce sens, heureusement qu’on peut s’appuyer sur cet appui de la mairie de Fréjus par exemple.

« C’est un vrai métronome » dit de lui le président du FVV. Le Danois TOBIAS KJÆR fait déjà l’unanimité au sein du roster fréjusien

• D’autant que les contraintes imposées par le cahier des charges de la Ligue pour évoluer dans le monde pro – à tout le moins l’ancien bureau directeur (rappelons que la LNV a vu un nouveau président arriver aux commandes voici quelques semaines, avec JEAN AZÉMA qui a succédé à YVES BOUGET – peuvent parfois peser lourd dans un budget… Justement, comment se porte Fréjus financièrement ? Et comment se situe le club dans la hiérarchie de la Ligue B ?

Je ne le dirai pas comme cela. Toutes les décisions partaient d’une bonne intention, avec cette volonté d’aider le volley et les clubs à progresser. Le problème résidait peut-être plus dans la mise en place, peut-être voulue trop rapidement, trop immédiatement. Comme je le disais, il faut du temps, Fréjus s’est formidablement structurée ces dernières saisons, on essaie de faire au mieux mais c’est difficile parfois.

• Un club comme ILLAC, monté en Marmara SpikeLigue et redescendu au terme d’une seule saison, ne pose pas comme une priorité absolue la remontée immédiate. Et Illac ressemble un peu à Fréjus. Cela signifie-t-il que la Ligue A n’est pas accessible ?

Là encore, je ne serai pas aussi catégorique. Comme évoqué auparavant, il faut parfois laisser le temps au temps. D’autant que tout le monde ne part pas du même niveau. Des formations comme Cannes, Ajaccio ont un passé au plus haut niveau. Et des structures qui vont avec, déjà présentes, comme le Challenge vidéo (imposé cette année en Ligue B, et dont on a déjà pu voir les bénéfices lors du match contre Illac), des affichages Led’s tout autour du terrain. Moi aussi, j’aimerais en être là. On y travaille, on va y arriver, mais il faut laisser le temps. La Ligue a cette volonté d’aider les clubs, avec un suivi règlementaire mais pas forcément en imposant trop vite et trop fort.
Après, une montée, ça s’étudie, il ne s’agit pas de se lancer et s’apercevoir qu’on ne pourra pas aller au bout de la saison. On ne monte pas pour monter. Je ne dis pas que c’est le cas d’Illac, qui est un club un peu similaire au nôtre, de par son contexte, géographique, économique, son travail depuis de longues années… Au contraire, ils sont aussi un exemple à suivre.

Un match de titan, de mamouth, stratosphérique : les qualificatifs n’étaient pas assez nombreux samedi dernier pour saluer la prestation… formidable d’un joueur en pleine confiance. Bravo NACK’…

• Quel est donc l’objectif du Fréjus Var Volley sur cette saison ?

Déjà avoir cette demi-finale qui nous échappe depuis notre retour en Ligue B. Parce qu’une fois arrivé à ce stade, tout peut arriver, c’est une série, il n’y a plus forcément de limites. Mais pour être en demi, il faut déjà être dans les quatre à la fin de la phase régulière, parce qu’on sait l’importance de jouer à domicile en playoffs, on a encore payé l’an dernier…

• Ce soir contre Royan, le club a donc une petite revanche à prendre non ?

Sur un strict plan sportif, oui. Parce qu’ils nous ont sorti l’an dernier comme je le disais. Maintenant, leur qualif’ n’était pas volée, ils l’avaient tout à fait méritée. Pour autant, il n’y a aucune animosité, c’est un adversaire à battre pour continuer à aller de l’avant. Ils étaient la belle surprise la saison écoulée, ce sera peut-être un peu plus dur pour eux cette année, parce qu’ils seront davantage attendus…

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Il n’a certes passé qu’une seule saison dans l’est-Var mais on s’en souvient néanmoins. Aujourd’hui, le néo-Royanais JULIEN BERNARD est surtout pleinement épanoui sur les bords de l’Atlantique et constitue l’un des vrais atouts de l’entraîneur Grégory Alleix

• Autre chose à rajouter, un message à faire passer ?

Simplement que l’on continue sur cette belle lancée. Tout ne serta pas toujours parfait, mais encore une fois, j’ai cette sérénité qui se dégage du groupe, ces certitudes, et je dis cela sans être prétentieux. À l’heure actuelle, je ne vois pas ce qui peut atteindre le collectif. Même dans des moments plus délicats, on s’en sort sans s’affoler. C’est aussi la marque d’un recrutement parfaitement réussi. On a peut-être enfin trouvé ce(ux) que l’on cherchait depuis des saisons, sans enlever aucune des qualités de nos joueurs passés, notamment ceux qui nous ont quitté dernièrement.
Encore une fois, il faut de la patience, il faut du temps pour y arriver. Et on va y arriver !!! »

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CHAMPIONNAT PRO B MASCULINE – Journée 2

Samedi 26 octobre 2024 (20h) – salle Sainte-Croix
Entrée : 8 € (gratuit -10 ans) – Snack et buvette sur place

FRÉJUS VAR VOLLEY

#1. Malco GHIO (libero – 20 ans, 1,78 m)
#2. Alexandre LAMIABLE (passeur – 20 ans, 1,87 m)
#3.  Corentin SUC (passeur – 30 ans, 1,91 m)
#4.  Maxence ATTIA (RA – 22 ans, 1,91 m)
#5.  Melvin ÉBAGNE (RA – 17 ans, 1,91 m)
#6.  Maxime CHEUNG (libero – 27 ans, 1,81 m)
#7.  Romain BRÉGENT (central – 22 ans, 1,91 m)
#8.  Cédric DA SILVA (passeur – 28 ans, 1,90 m)
#9.  Jean-Philippe SOL (central – 38 ans, 1,91 m)
#10. Tobias KJÆR (Danemark – RA – 25 ans, 1,89 m)
#11. William NACK-MINYEM (central – 23 ans, 1,91 m)
#12. Jérôme CLÈRE (RA – 34 ans, 1,91 m)
#14. Abdoulaziz DIOP (France-Sénégal – central, 19 ans, 1,94 m)
#16. Mathis ROMANY (pointu – 21 ans, 1,90 m)
#17. Malo FONCARNIER (RA – 20 ans, 2,00 m)
#22. Joshua MARTY (pointu – 22 ans, 1,91 m)

Entraîneur : Loïc GEILER (40 ans)

ROYAN ATLANTIQUE VOLLEY-BALL

#1. Anthony CHAILLOU (libero – 29 ans, 1,75 m)
#2. David GUELLE (passeur – 33 ans, 1,98 m)
#3.  Corentin VIEUX (central – 34 ans, 1,98 m)
#4.  Joseph-Hervé KOFANE BOYOMO (Cameroun – central – 36 ans, 2,06 m)
#5.  Martin LALLEMAND (RA – 24 ans, 1,97 m)
#6.  Raphaël CHAUSSENDE (pointu – 33 ans, 1,95 m)
#8.  Jean ORIOL (RA – 33 ans, 1,86 m)
#9.  Yassine ABDELHEDI (Tunisie – pointu – 24 ans, 2,06 m)
#10. Tcheni PETRO (RA – 33 ans, 1,95 m)
#12. Gauthier BONNEFOY (RA – 29 ans, 1,96 m)
#14. Julien PASQUIER (libero – 21 ans, 1,75 m)
#15. Julien BERNARD (RA – 27 ans, 1,90 m)
#18. Matheus DE SOUZA FAUSTINO PEREIRA (Brésil – central – 27 ans, 2,05 m)
#20. Timoté PAULIN (passeur – 22 ans, 1,90 m)

Entraîneur : Grégory ALLEIX (52 ans)

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