En accueillant leur voisin martégal ce samedi 10 février dans leur antre de Sainte-Croix, les volleyeurs fréjusiens, sèchement dominés la semaine passée à Béziers par FRANCE AVENIR (3-0 à 24, 22, 19), n’ont d’autre alternative que la victoire – si possible avant le 5e set décisif, pour engranger trois points au classement – pour asseoir leurs ambitions de playoffs et, mieux, d’une place dans le quatuor de tête à l’issue de la phase régulière.
L’équipe de France Avenir 2024 (anciennement CNVB, Centre national du volley-ball) apprécie particulièrement le Fréjus Var Volley. Sur les six saisons que les deux formations ont partagé en Ligue B (*), l’entité varoise est en effet celle qui a laissé le plus de victoires (4) à cet adversaire, dont deux lors de la funeste saison 2020-2021.
Et les partenaires de Thomas Pujol, à coup sûr la meilleure arme de cette pépite, qui effectuent leur meilleure campagne (déjà six succès), vont sans nul doute encore dominer quelques adversaires d’ici le terme de la saison régulière. Et sans un point de règlement ne les autorisant pas à prendre part aux playoffs (tout comme ils ne risquent pas la relégation), il n’eut en rien été utopique de prétendre qu’ils auraient pu venir se mêler à la lutte pour cette fameuse dernière phase.
En panne de réception
Maintenant, pour en revenir à nos Fréjusiens, ils ont encore été confrontés un forfait à Béziers pour un pépin de santé, une otite cette fois qui a touché JÉRÔME CLÈRE. Une absence préjudiciable, outre le fait qu’elle a une nouvelle fois empêché LOÏC GEILER de pouvoir s’appuyer sur « un roster au complet », mais aussi « parce qu’on a pris l’eau en réception sur leurs (services) flottants, un domaine où Jérôme aurait apporté de la stabilité. Sans compter que nous n’avons pas été spécialement performants offensivement aux deux bouts du filet, tant à la pointe qu’avec nos récep’-attaquants ».
Nonobstant un « déficit d’agressivité », encore, « notamment quand nous sommes à 19-14 pour nous au 1er set. Nous les laissons revenir dans le match et après, avec des jeunes, on sait que sur l’euphorie, tout peut aller très vite ». Un constat avéré au final pour une défaite sèche, à tout le moins au tableau d’affichage.
Pour autant, tout n’aura pas été totalement noir puisque Cap’tain “Fala“ et ses partenaires ont récupéré un point (redonné par la DNACG, voir plus loin) au classement et, par la même occasion, accentué leur avance (27 pts vs 25 dorénavant) sur leurs poursuivants (Martigues et Cambrai). Ils n’en ont pas moins en parallèle vu Saint-Quentin revenir à hauteur du duo précité. Et comme il est plus facile d’être chasseur que chassé, autant dire que les hommes de GEILER demeurent sous pression alors que l’on est déjà dans le dernier quart de la saison régulière, et un 9 mars (ultime journée) qui va très vite arriver. Après, « on le sait, invoque le coach varois. Dans une division particulièrement homogène, tout peut arriver. Et il s’est déjà passé beaucoup de choses. À notre niveau pour la course à la 3e place, mais aussi devant où la lutte est chaude entre Cannes et Ajaccio ».
Match par match jusqu’au 9 mars
Plus que jamais, c’est donc step by step pour tout le monde. Maintenant, « il est clair que nous avons coché cette double réception (Martigues puis Nancy dans une semaine) pour, potentiellement, faire un petit gap », souligne l’entraîneur, conscient que « chaque match est différent, et surtout dépendant des forces en présence. À notre image d’ailleurs puisqu’on a dû jouer deux matches seulement avec un groupe au complet ». Sans mettre de côté également la forme et la dynamique du moment. LOÏC GEILER ne s’appuie ainsi pas sur le succès du match aller (3-1à Julien-Olive à 21, 13 et 28 après avoir concédé le set inaugural 21-25, Ndlr). « Encore une fois, il s’est passé beaucoup de choses depuis. »
Attié et Roulleau reviennent à Sainte-Croix
L’opportunité de remettre la marche avant serait par conséquent une excellente idée pour les Azuréens, eux qui, depuis l’entame de 2024, paraissaient avoir trouvé cette identité de jeu longtemps recherchée en première partie de saison, et concrétisée par une belle série (quatre victoires en cinq matches) que même le revers (sur un coup de dés à 15-17, tie-break) à Mende ne semblait venir entacher.
Cette rencontre face au Martigues VB sera par ailleurs l’occasion de recroiser deux joueurs toujours appréciés à Sainte-Croix, qu’il s’agisse du “toujours présent“ RAPHAËL ATTIÉ, ou du central ANTONIN ROULLEAU, dans l’est-Var l’an dernier.
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(*) Lors de la campagne 2017-2018, France Avenir, encore dénommé CNVB, et Fréjus évoluaient en championnat élite. Fréjus y avait terminé 2e de la saison régulière… Martigues, puis 3e des playoffs (sur les talons des mêmes Martégaux et des Illacais), bénéficiant finalement d’une wild card pour accéder à la Ligue B. Le CNVB s’était lui aussi immiscé en playoffs (4e de saison régulière, 8e de cette dernière phase) avant, tout pareillement, d’être invité de façon récurrente à évoluer en Ligue sous cette nouvelle appellation.
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LIGUE B MASCULINE (J18) :
FRÉJUS VAR VOLLEY vs MARTIGUES VOLLEY-BALL
Samedi 10 février, 20h, salle Sainte-Croix – Entrée : 5 € (tribune basse) – Place VIP : 30 € (tribune du haut + buffet froid) – Gratuit -12 ans et membres du club (présentation licence) – Buvette et snack sur place
FRÉJUS VAR VOLLEY
1. Malco GHIO BOUDIN – libero (19 ans, 1,78 m) – CFC
2. Lucas SOLDNER – passeur (24 ans, 1,87 m)
3. Corentin SUC – passeur (29 ans, 1,84 m)
4. Jelle RIBBENS (Belgique) – libero (31 ans, 1,85 m)
6. Soané-Patita FALAFALA – RA (31 ans, 1,98 m)
7. Wyllan ANNICETTE – pointu (23 ans, 1,94 m)
10. Joshua MARTY – pointu (21 ans, 2,00 m)
11. William NYACK-MINYEM – central (22 ans, 1,99 m) – CFC
12. Jérôme CLÈRE – RA (33 ans, 1,95 m)
14. Timothé BONNEL – RA/central (18 ans, 1,95 m) – CFC
15. Jean-Philippe SOL – central (38 ans, 1,98 m)
17. Atvars OZOLINS (Lettonie) – RA (25 ans, 1,96 m)
18. Romain BRÉGENT – central (22 ans, 1,99 m) – CFC
19. Théo DELBE – central/pointu (19 ans, 1,96 m) – CFC
Entraîneur : Loïc GEILER (39 ans)
MARTIGUES VOLLEY-BALL
1. Marios STROUKAREVITS (Chypre) – central (25 ans, 1,99 m)
2. Faipule KOLOKILAGI – pointu (29 ans, 1,93 m)
3. Pavel MOCANU (Roumanie) – central (31 ans, 2,07 m)
5. Danny PODA – RA (24 ans, 1,94 m)
6. Clément DIVERCHY – passeur (25 ans, 1,93 m)
8. Kevin FRANÇOIS – RA (24 ans, 1,89 m)
9. Raphaël ATTIÉ – RA (33 ans, 2,01 m)
10. Matthieu MOUEZY – passeur (23 ans, 1,94 m)
13. Antonin ROULLEAU – central (27 ans, 1,95 m)
16. Emmanuel RAGONDET – libero (36 ans, 1,91 m)
Entraîneur : Christophe CHARROUX (54 ans)