Battu à CAUDRY en Coupe de France ce mardi (1-3, sans SOL ni FALAFALA, dos fatigué), le FRÉJUS VAR VOLLEY a vu sa série de six victoires de rang prendre fin (dont cinq en championnat). Il retrouve précisément le chemin de cette compétition ce samedi dans l’antre d’un GRAND NANCY VB particulièrement malade !
Le volley féminin en chef de file
Cinq disciplines sportives sont représentées au niveau professionnel dans la capitale lorraine. Le FOOTBALL rêve de son glorieux passé emmené par le duo Platini-Rouyer : l’AS Nancy-Lorraine est l’actuelle équipe première non-relégable en National, déjà rétrogradée sportivement en fin de saison passée avant d’être repêchée.
Le BASKET-BALL avec le SLUC, l’un des quatre clubs français vainqueurs d’une coupe d’Europe (Korac, 2002) et deux fois champion de France : revenue en Betclic élite l’an passé, l’équipe lorraine est 6e presqu’à mi-championnat.
Le HANDBALL est une référence et un habitué de la ProLigue (antichambre de l’Élite, le NHB pointant également en 6e place au classement).
Pas de résultats : le coach paie !
Et enfin, le VOLLEY-BALL, avec Vandœuvre Nancy VB, à la poursuite des Neptune de Nantes en tête de la Ligue A féminine, et le Grand Nancy VB, de plus en plus à la peine en Ligue B, lanterne rouge avec 4 petit points et un seul succès (3-1 à FA2024) avant cette 10e journée.
Alors, bien évidemment, là où les résultats ne suivent pas, les entraîneurs sautent. Ç’a été le cas de Benoît Pedretti, écarté de l’ASNL en novembre et, dernier en date, pas plus tard que cette semaine, un certain ÉRIC NGAPETH, dont le contrat longue durée (5 ans) signé en 2021 n’aura finalement pas dépassé la moitié. À l’aube de la saison 2021-2022, le président nancéien Serge Petiot avait justifié ce qui est à ce jour le plus long contrat (et lé durée maximale autorisée) signé par un coach dans le petit monde du volley par « la volonté de revenir en Ligue A le plus vite possible (…) le meilleur moyen d’y parvenir est avec Ngapeth… »
Déjà à la peine l’année dernière, mangé par une cascade de blessures entre autres, le GNVB avait terminé 9e, à égalité avec… Fréjus (10e), un total de 10 victoires et 12 revers pour les deux adversaires du soir.
Huit revers de rang pour le GNVB
Cette saison n’est pas partie sous de meilleurs auspices pour le club de la Cité corsaire, pire encore puisqu’on l’a dit, Nancy est dernière de cette Ligue B, 4 points dans la besace à la faveur d’une victoire 3-1 à France Avenir et de deux sets pris dans la salle rennaise. À domicile, Nancy évolue au Parc des sports (des Nations) de Vandœuvre (partagé avec la Ligue A féminine). Une enceinte de 2000 places qui a cette particularité de voir (jusqu’à cet instant de la saison) tous les adversaires du GNVB en repartir vainqueurs sur le score sec de 3-0 !!! Ç’a été le cas d’Ajaccio, Cambrai, Cannes et le dernier en date, Saint-Quentin il y a une semaine. Une « stat’ sans importance à laquelle je ne m’attache pas » confie LOÏC GEILER. Mais cette série de revers – et notamment la gifle devant les joueurs de l’Aisne il y a une semaine – a scellé le sort de Ngapeth.
Nikola Borcic assure l’intérim
Face aux Varois puis lors de l’ultime déplacement #2023 (le plus court des Nancéiens) à Reims mardi 19 – « mais pas plus loin » a-t-il d’ores et déjà annoncé à son président -, le Franco-serbe NIKOLA BORCIC, qui assistait Ngapeth jusqu’alors, a convenu d’« assurer l’intérim » sans pour autant se projeter sur 2024. Arrivé en début de saison de l’ASUL Lyon – où il a effectué la majeure partie de sa carrière en France (2016 à 2023, hors une escapade (2019 -> 2021) à la tête des féminines du Stade Français – Paris – Saint-Cloud (devenues Levallois – Paris – Saint-Cloud à l’aube de la présente campagne).
A fortiori en l’absence de son réceptionneur-attaquant MATEJ PATAK – pas davantage en veine cette saison après sa longue absence de l’an dernier -> le Slovaque n’a pas encore joué depuis octobre, souffrant d’un kyste derrière le genou -, Borcic convient ne compter que sur le « seul choc psychologique et le soutien de tous, notamment le public », n’ayant par évidence pas eu « le temps nécessaire pour changer beaucoup de choses ».
LOÏC GEILER le sait pertinemment , « on s’attend à ça, ils restent sur huit revers de rang (nonobstant le 9e concédé en Coupe, Ndlr), mais nous aussi, avons en travers de la gorge la fin de notre série de victoires. Il faut repartir ».
Série(s) à relancer pour Fréjus,
à stopper pour Nancy
D’autant que l’entraîneur varois ne semble pas avoir trop goûté cette élimination en Coupe. « On a manqué d’humilité je pense », regrette le coach varois. Ajoutant, « c’est dommage parce qu’on avait un deal pour la reprise de l’entraînement. Du coup, on va passer un bon 1er de l’An ».
Mais plus que cela (à noter qu’un autre club d’Élite, Conflans-Andrézy, a éliminé 3-0 une Ligue B, Cannes en l’occurrence), ce revers vient effectivement stopper la belle dynamique installée depuis plusieurs semaines. Et même sans “PÈJ“ (JEAN-PHILIPPE SOL), qui a effectué le déplacement mais, « laissé au repos », il n’a pas joué, ni SOANÉ FALAFALA, – « il souffrait du dos déjà la semaine passée et il avait enchaîné cinq sets contre les jeunes, ce n’est pas comme si on avait pléthore de RA » (sous-entendu en l’absence, toujours, d’ATVARS OZOLINS, Ndlr) -, Fréjus aurait dû livrer une meilleure copie. Cette rencontre aura toutefois, et comme convenu, permis à des ROMAIN BRÉGENT ou WYLLAN ANNICETTE de retrouver un poste de titulaire.
À noter que le pointu guadeloupéen n’a pu accompagner ses coéquipiers en Lorraine… faute de papiers. « Nous sommes effectivement passés par le Luxembourg, explique Loïc Geiler, mais il n’a pas pu monter dans l’avion. » Reste à espérer que cette absence ne se révélera pas préjudiciable…