OK, ce n’est pas la victoire du siècle, mais l’essentiel ce samedi soir, à l’occasion de la 3e journée de Ligue B, était bien que celle-ci, quelle que soit la manière dont elle ait été obtenue, tombe dans l’escarcelle du FRÉJUS VAR VOLLEY. Et ce sera le cas au terme d’un peu plus de 2h30 d’une bataille (devenue farouche dans les trois dernières manches) finalement remportée 16-14 dans le set décisif par JOSHUA MARTY et ses partenaires.
Pourtant, qui l’eut dit au terme des 47 premières minutes de match qui voyaient les Fréjusiens dominer les débats de la plus belle des manières (25-18 puis 25-17), profitant en entame des cadeaux adverses (9 erreurs au service dans cette seule manche inaugurale), posant les blocks (16 au total contre 7 au MVL), intraitables en défense et efficaces au block dans le sillage de JEAN-PHILIPPE SOL (11 pts, 6 blocks au total de la rencontre).
“OZO“ absent quatre semaines… a minima
Les troupes de LOÏC GEILER avaient pourtant dû faire face à une absence de taille, celle de leur attaquant ATVARS OZOLINS. On se souvient en effet d’un coup reçu à la hanche lors du match de préparation il y a quelques semaines face… à Mende. Un problème récurrent chez l’international letton, déjà vu l’an dernier au retour d’un été passé en sélection. « Le problème est qu’il ne se repose jamais, entre club et sélection », avance le trésorier du club, OLIVIER CONTE.
Mais “FALA“ est bien là !!!
Du repos, le 2e attaquant varois va devoir en prendre, pour l’heure « arrêté quatre semaines, a minima, selon l’évolution », précise le président ALEXANDRE BONNARD. Mais, encore une fois, l’absence de l’un des deux principaux pourvoyeurs de points pour le FVV aura même été quasiment invisible sur les deux premiers sets, remarquablement suppléé par un SOANÉ FALAFALA, capitaine (re)propulsé titulaire et particulièrement efficace (17 pts, dont 7 dans le set #4).
Pendant deux sets, « pas le vrai Mende »
La formation de JASON HALDANE n’était pas dans son assiette, pareillement étrillée comme ce fut le cas il y a quelques semaines en amical. « Ce n’était pas le vrai Mende en entame de match. Les Lozériens demeurent une bonne équipe » (ALEX BONNARD), « ils ont eu davantage de réussite, ont commencé à mieux servir et nous mettre en difficultés. Nous n’avons pas baissé, ce sont eux qui ont augmenté leur qualité de jeu » (JELLE RIBBENS).
Le pointu MACEDO, esseulé jusqu’alors, assistera avec bonheur au réveil de son compatriote brésilien, PAIXO, et comme à Martigues en ouverture du championnat, c’est au tie-break que la décision allait se faire pour Jason Haldane et ses joueurs. L’ancien assistant de Geiler à Fréjus qui devait par ailleurs faire avec la blessure d’un autre de ses joueurs cariocas, ALMEIDA, victime à 18-18 dans le 3e set d’une « très sérieuse entorse à la cheville », aura constaté le kiné Fréjusien, KHELIL BABA-AÏSSA).
Quelques points plus tard, sur un temps mort demandé par l’entraîneur adverse à 23 partout, LOÏC GEILER enjoindra ses ouailles à « être prêts, c’est là que ça devient intéressant », peut-être encore conscient de la fragilité des siens dans un money-time particulièrement disputé. Un set finalement accroché par les visiteurs à 25-23 en 32’, le même temps nécessaire aux Mendois pour égaliser ensuite à deux manches partout (25-22).
Si le MVL ne tournait pas, privé d’une rotation supplémentaire avec la blessure d’ALMEIDA, l’entraîneur fréjusien utilisait tout son banc, y compris le jeune TIMOTHÉ BONNEL, ex-Laurentin (seul MARCO GHIO n’entrant pas sur le parquet). Toujours “à la traîne“ (4-7, 7-13, 18-22, 22-24, 22-25), Fréjus se voyait contraint à la manche décisive.
Tie-break : SOLDNER et MARTY décisifs
Une première cette saison, pour un set à l’image du match, sans qu’aucun protagoniste ne prenne plus d’un point d’avance (hors à 2-0 pour Fréjus en entame de tie-break). Une 2e main de LUCAS SOLDNER suivie d’un block pour passer de 6-7 à 8-7) puis trois points consécutifs de JOSHUA MARTY amenaient Fréjus à 11-10. Mais un block-out de WILLIAM NACK MYNIEM et une nouvelle attaque convertie par MACEDO donnaient deux balles de match aux Mendois.
Un énième service lozérien manqué (15 erreurs à 2 dans ce domaine de jeu) et un autre block de SOLDNER relançaient les locaux. MARTY (ace plus attaque gagnante avec un block adverse jugé OUT) se chargea de finir le match et de donner cette fameuse première victoire aux Fréjusien. De quoi voir un président sauter dans les bras de son entraîneur, avant de laisser le président de la Fédération française, ÉRIC TANGUY, donner le trophée de MVP au passeur varois, LUCAS SOLDNER, à la fiche de stats consistante, 7 points agrémentés de 5 blocks !
Un succès à savourer certes mais, surtout, une récupération à privilégier avant de monter dans l’avion pour Reims et la 4e journée mercredi 8, et un nouveau rendez-vous at home samedi prochain, 11 novembre, devant Saint-Quentin ! On a hâte !!!
