À peine le temps de savourer le premier succès en championnat (vs Mende, 3-2) que le Fréjus Var Volley a pris ce matin l’avion pour la Champagne et sa “capitale“ Reims. Au menu, non une visite de caves (enfin ce n’est pas prévu ni annoncé), mais bel et bien un match de LBM, le 4e de cette cuvée 2023-2024, ce mercredi 8 novembre au complexe René-Tys (19h, à suivre sur LNV.TV), le REIMS VOLLEY 51 – 51, non pour la célèbre boisson anisée très prisée en Provence, mais pour le département de la Marne.
Voyage plus adouci
Et, pour les joueurs est-varois, qui veulent prendre match par match et surtout pas de s’aventurer à se fixer un objectif sur une série de rencontres, l’ambition dans ce second voyage d’affilée chez un promu (après Royan en ouverture du championnat), l’important sera d’abord de montrer le même visage conquérant et concentré que face aux Mendois il y a trois jours.
Au sortir de cette dernière, le MVP LUCAS SOLDNER avouait, « elle fait du bien celle-là (la victoire, Ndlr). On a été dedans tout le long du match, on a joué en équipe, y compris dans les moments où l’on était moins bien. On a su rester calmes ». Et dès samedi soir, le passeur fréjusien se réjouissait en parallèle de « nous éviter une reprise difficile lundi, et un voyage (vers Reims donc) qui aurait été un peu long mardi ».
La saison fréjusienne lancée ?
Même sentiment chez l’un des autres artisans du premier succès fréjusien avec ses 7 blocks entre autres, le central JEAN-PHILIPPE SOL. « C’est ce qu’on voulait aller chercher, il fallait vite gagner », pour “oublier“ les deux revers inauguraux. Maintenant, quant à affirmer si cette victoire a lancé la saison fréjusienne, l’ancien Nazairien se veut pragmatique avant tout, « je te dirai ça mercredi soir, après Reims. Ce qui est sûr, c’est qu’on va bien voyager. Après, il ne faudra pas tomber dans le piège comme à Royan, être concentrés dès le coup d’envoi ».
Rien n’est fait, Fréjus en est conscient
Avec cet enchaînement, et trois matches en l’espace de huit jours avec la réception de Saint-Quentin le 11 (d’autant que les Picards, eux, ont déjà joué à France Avenir), le mot d’ordre était « de bien récupérer en premier lieu, puis débriefer ce qui a été, ou pas, ce soir (samedi dernier, Ndlr) pour capitaliser au plus vite ».
Car tous, dans le collectif fréjusien, sont bien conscients que seul le travail paiera. « Je suis nouveau dans l’équipe, il y a encore des automatismes à créer dans les relations sur le terrain », stigmatise ainsi le central, totalement relayé en ce sens par son libero, JELLE RIBBENS. « Il faut qu’on travaille encore, dans la consistance, la régularité », note ce dernier. À titre personnel, et sans être totalement satisfait de sa prestation – « ce n’est pas mon meilleur match, j’ai lâché trop de ballons en réception encore » -, l’international belge l’était en revanche quant à son physique. « Le genou, ça va, tout est rentré dans l’ordre maintenant. »
Dans le sillage du capitaine
Une bonne nouvelle au contraire de celle tombée un peu plus tôt la semaine dernière au travers de l’arrêt confirmé d’ATVARS OZOLINS (douleur chronique à la hanche). Une absence préjudiciable, quand bien même – le malheur des uns… – elle eut permis de retrouver un SOANÉ FALAFALA comme à ses meilleurs jours, présent, consistant, efficace et leader de groupe.
Et le coach LOÏC GEILER aura besoin de son capitaine, et du meilleur cru fréjusien, pour espérer aller faire sauter le bouchon à Reims, un adversaire qui ne se laissera pas faire et « nous avait offerts une belle opposition » en entame du championnat, racontait le Corse Théo Conré il y a une dizaine de jours.
Alors, le meilleur millésime varois est attendu pour prétendre sabrer le champagne mercredi !