Cette fois, on y est ! Alors que trois journées s’étaient déjà disputées la saison passée à même date, l’antichambre de l’élite tricolore du volley – toujours dénommée Ligue B, qui n’a pas trouvé de naming comme sa grande sœur, la LAM aujourd’hui appelée MARMARA SPIKE LIGUE – démarre tout juste sa campagne 2023-2024 en cet avant-dernier week-end d’octobre.
Avec, pour les Fréjusiens, un match déjà important chez le promu invité, le ROYAN ATLANTIQUE VB ! On connaît effectivement l’importance d’un début de saison réussi (double défaite devant Cannes qui à Saint-Quentin l’an dernier, 4 victoires en cinq matches il y a deux saisons pour ne comparer que les deux dernières années), très souvent corrélé à un calendrier “plus ou moins“ favorable, si tant est qu’il puisse y avoir un programme plus facile… ou pas !
Royan et Reims pour suppléer Avignon et Lyon
Pour autant, avec ce voyage en Charente-Maritime, promu à ce niveau (5e de phase régulière, 2e de sa poule de play-downs) mais invité (au même titre que Reims) par les instances fédérales pour combler les défections d’Avignon et de l’ASUL Lyon repartis en ÉLITE, 3e niveau national, il n’est pas faux de dire que le FRÉJUS VAR VOLLEY partira avec l’étiquette de favori sur cette rencontre.
Royan – et que les Charentais n’y voient là aucune marque de suffisance -, c’est un peu le club de patronage tel que l’on en trouvait beaucoup, notamment dans le bocage maugeois en terme de basket, le meilleur exemple demeurant dans le football l’Association de la jeunesse auxerroise d’un certain Guy Roux. À savoir un club local, parti de (presque) rien sinon la volonté et l’engagement de quelques personnes et qui, avec un enthousiasme dénué de toute forme de pression gravit les échelons un à un.
Pour le commun des mortels, Royan était davantage jusqu’ici une station balnéaire (même pas sous-préfecture) de ce très joli département qu’est la Charente-Maritime, sur la côte nord de l’estuaire de la Gironde, point de départ depuis son embarcadère du bac pour traverser ledit estuaire et rejoindre Le Verdon-sur-Mer et Soulac.
GUELLE retour !
Mais, grâce à un passionné, DAVID GUELLE, régional (il a découvert le volley à Saintes), champion d’Europe cadets en 2009 avec l’un de ses meilleurs amis, Olivier Ragondet, et un joueur qui fera parler de lui, Earvin Ngapeth, devenu passeur en Pro A et baroudeur du volley s’il en est (CNVB, Chaumont, Cambrai, Rennes, Anorthosis Famagusta à Chypre, Tanger au Maroc, Saint-Quentin, Cannes, Ajaccio, Pamvochaikos en Grèce) avant de poser ses valises sur la Côte de Beauté en 2020.
Gare aux Pirates !
Arrivé à ce qui était alors l’UGS Royan-Saintes Océan VB – le Royan Atlantique est né en cette intersaison -, devenu président-joueur à l’orée de la saison 2021-2022, David Guelle a avoué avoir versé quelques larmes à l’annonce favorable de la LNV d’accepter le dossier royanais d’accession en LBM, objectif qu’il s’était fixé pour rendre à son département et sa région ce que le volley lui avait appris et donné.
Ce samedi 20 octobre, les Centurions (l’ancien surnom des joueurs de l’UGS) devenus Pirates sous leurs nouvelles couleurs du Royan Atlantique VB, disputent donc leur première sortie en Ligue B. Face à un club historique du volley tricolore, Fréjus, qui marche aujourd’hui sur les traces de son glorieux passé.
GHIO toujours au relais de RIBBENS
Et il n’est toujours pas péjoratif à l’encontre des joueurs de l’effectif charentais que de dire qu’ils ne présentent pas de pedigree au plus haut niveau, hors un Thiébault Bruckert, central passé par Nice, Martigues, Ajaccio et Tours, voire le libero Anthony Chaillou, qui a évolué sous les couleurs du Mende Volley Lozère !
Mais pas question pour les Varois de partir la fleur au fusil, eux qui verront (normalement) le retour de leur libero titulaire, JELLE RIBBENS, dans une semaine pour le choc face à Ajaccio, et devront ainsi confier ce poste au jeune mais prometteur MALCO GHIO à Royan. Pour le reste, l’on compte sur les anciens du club (FALAFALA, SUC, SOLDNER, MARTY) et les “anciens tout court“ (SOL, CLÈRE) pour emmener le groupe de LOÏC GEILER vers un excellent premier résultat…
Une réponse
Effectivement, il ne fallait pas partir la fleur au fusil..????
3 0 pour Royan