Alors qu’il profite encore de quelques jours de repos en famille – « départ lundi 31 pour Bordeaux » et la phase #2 de l’été studieux avec la sélection avec « la préparation de l’Euro » – après la VNL qui s’est arrêtée en quarts de finale face au futur finaliste états-unien (également leader à l’issue du tour préliminaire), LOÏC GEILER a fait le point sur cette période assez dense et la future campagne de Ligue B avec le Fréjus Var Volley.
« On est allés sur un bon crescendo tout au long de cette VNL que l’on a jouée sans pression. Et nous sommes parvenus à faire ce que l’on voulait faire depuis trois-quatre ans, faire reposer nos cadres et qu’ils aient pour une fois une vraie coupure. Nous avions ce luxe de pourvoir le faire car nous n’avions aucune pression de ranking puisque nous sommes déjà qualifiés pour les Jeux, contrairement à d’autres qui ont mis la grosse équipe comme les États-Unis. »
D’ailleurs, plus véritablement habitués, les “gros“ internationaux du groupe, nonobstant « un Earvin NGapeth qui va nous rejoindre simplement sur Bordeaux, ont eu du mal à retrouver le rythme. Ce qui explique notre début de VNL difficile ». Puis une fois lancés, les Bleus ont accroché le tableau final de cette VNL, in extremis et à la faveur d’une défaite néerlandaise face à la Serbie, avant de pousser la grosse armada américaine au set décisif en quarts de finale.
Hâte de poser les valises
Au bout du bout, « nous avions hâte de reposer les valises » après une nouvelle fois avoir visité tous les continents. « Maintenant, nous sommes focus sur une chose, l’Euro qui arrive à la fin août. » Avec cette fois l’objectif avoué de jouer la gagne. Même si, à domicile, la Pologne, qui a fait étalage de tout son talent en finale de “sa“ VNL face aux États-Uniens, sera la grandissime favorite, « avec encore l’Italie ajoute Loïc. Mais c’est bien, comme ç’a été le cas sur la VNL, il est toujours intéressant d’affronter la difficulté ».
Avant l’autre grand rendez-vous international que toute la France du volley attend après le titre de Tokyo, aller doubler mise olympique à Paris dans un an.
Mais entretemps, il y aura une nouvelle saison avec le FRÉJUS VAR VOLLEY. Une nouvelle fois commencée sous la direction de MATTIA MINELLI, assisté de PIERRE VIVIER et surtout LAURENT CAUET, nouvel entraîneur en titre du CFC, le Centre de formation mis en place par le club de la Cité romaine.
Et avant de voir le nouveau groupe est-varois (qui reprendra le 28 août), attachons-nous déjà à la formule et la composition du championnat puisque nombreuses ont été les décisions prises récemment au plus haut niveau de la Ligue.
Un été sous le signe de la CACCP
Dès la fin juin, et après un premier examen des comptes des clubs affiliés à la Ligue, la CACCP (Commission d’aide et de contrôle des clubs professionnels) – organe de la DNACG, Direction nationale du contrôle de gestion, le “gendarme financier“ du volley – avait statué et accordé la Licence club et l’Agrément pour la saison 2023-2024 aux clubs suivants : Cannes (*), Cambrai, Fréjus, Martigues, Nancy, Rennes. Convoquant Ajaccio, Mende et Saint-Quentin à une nouvelle audition devant le groupe de travail Licence club.
À l’issue de celle-ci, octroi de la Licence et validation de l’Agrément 2023-2024 ont été accordés aux trois “recalés“ du 1er tour, avec mention spéciale toutefois à l’encontre de Mende et Saint-Quentin, soit “sous réserve de l’obtention de l’agrément DNACG, dernier obstacle avant la validation finale par la LNV.
Royan et Reims pour remplacer
Avignon et Lyon
Mais partir à 10 seulement – n’oublions pas “France Avenir 2024“ – était une nouvelle fois un peu bancal, a fortiori après les renoncements à ce niveau d’Avignon et l’ASUL Lyon.
C’est pourquoi, aucun club d’ÉLITE masculine n’avait déposé de “dossier de montée“ en début de saison, l’unique moyen de conserver l’antichambre de la LAM à 12 structures était de passer par l’attribution de wild cards. Et, sur les trois candidatures présentées, ont été validées celles du ROYAN ATLANTIQUE VOLLEY-BALL et du REIMS VOLLEY 51, le dossier de LOISIR INTER SPORT SAINT-PIERRE CALAIS étant jugé défavorable.
Le club champenois avait terminé en tête la saison régulière (poule A), les Charentais terminant 5es, puis 2es de la poule play-down derrière Épinal. Calais de son côté, ancien adversaire de Fréjus en Élite, 3e de saison régulière (poule B), termine 4 des play-offs. Une poule finale dominée par REIMS qui, quelque part, mérite donc amplement sa wild card. D’autant si l’on rajoute une parfaite structuration du club du président Rodolphe Adam et le soutien sans faille de la municipalité rémoise.
De son côté, le ROYAN ATLANTIQUE VOLLEY-BALL, nouvelle appellation de feue l’Union Royan-Saintes, présidée par l’ancien joueur David Guelle, a déjà présenté un renfort de choix en la personne de l’ami de Guelle, l’ancien central Tourangeau tout récent champion de France, Thiébault Bruckert.
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(*) Il est à noter que les Dragons de Cannes, qui devraient être repris par l’investisseur australien Craig Carracher – lequel n’entend toutefois pas solder les dettes passées du club de la Croisette – n’ont pas encore eu l’aval de la DNACG pour que leur inscription soit validée par la LNV. L’instance financière a ainsi maintenu fin juin la décision prise en fin d’année 2022, emmenant l’ASC en fédérale. Une délibération contre laquelle les dirigeants acéistes ont annoncé par un communiqué en date du 30 juin dernier vouloir interjeter appel.