LBM J21 – Fréjus domine Ajaccio (3-1) et jouera sa FINALE à Martigues samedi prochain ! EH OUI ILS L’ONT FAIT !!!

Ils l’on fait !!! Après une probante victoire sur le team ajaccien ce samedi, les Fréjusiens ont gagné le droit de rêver encore en une hypotéthique qualif’ en play-offs. Il faudra pour cela aller gagner à Martigues

« Tu pourras juste laisser VAINCRE ce soir », nous apostrophe en se marrant Antonin Roulleau, le central fréjusien, après le brillant succès du Fréjus Var Volley acquis devant le GFC Ajaccio (3-1), référence étant faite ici au titre de l’article de présentation de cette rencontre décisive (lire notre article ICI).
Car oui, dans un match à quitte ou double, les Fréjusiens sont allés au bout de leur quête, prendre ce succès en trois ou quatre sets – ce qu’on leur demandait –, par ailleurs énormes supporters des Cannois qui, à une trentaine de kilomètres d’une salle Sainte-Croix une nouvelle fois bien remplie (779 spectateurs), recevaient Martigues.

Non sans mal (notamment dans une 2e manche où Martigues aura des balles de set avant de s’incliner 28-30), les hommes de Jason Haldane sont venus à bout des partenaires de Raph’ Attié (3-0, à 18, 28, 22). Ce dernier avait confié voici quelques semaines à Olivier Conte, trésorier du club fréjusien, espérer que le rendez-vous du 11 mars prochain entre le club de la Venise provençale et celui de l’est-Var ne serait « précisément pas un match couperet pour la qualif’ en plays-offs ».

Ils ont fait le chemin inverse, Théo Conré gagnant une Île de Beauté que quittait Antonin Roulleau. Hier, c’est l’Angevin qui s’est imposé face au Tourangeau !

Des Varois déterminés…

Crainte malheureusement confirmée pour l’ancien capitaine fréjusien, heureusement pour des Varois revenus du diable vauvert et au bilan positif depuis la rentrée de janvier (5 victoires pour 4 revers).

« Toute la semaine, j’ai senti des gars motivés, prêts à combattre, confessait Loïc Geiler. Et ça s’est retrouvé sur le terrain ce soir. On n’a pas été aussi réguliers, aussi propres que lors de notre victoire devant Avignon, mais on a su faire preuve d’un état d’esprit de guerriers qui nous permet d’entretenir cet espoir d’une qualification en play-offs ». Et, sans doute pas étranger à tout cela, le fait d’avoir pu, pour l’une des très rares fois cette saison, « s’entraîner au complet et s’aligner sur un match au complet ».

Y compris pour le capitaine Soané Falafala, 5e à avoir été touché par un virus tenace (après Coco Suc, Atvars Ozolin, Lucas Soldner entre autres) qui l’avait contraint à rester dans sa chambre d’hôtel samedi dernier à Lyon. « Je pense que j’ai dû monter à 40 de fièvre au moins. De vendredi à dimanche, je ne pouvais rien faire. Lundi, j’ai enfin pu me relever. Même encore ce soir, je n’étais pas au top, manquant d’énergie. Mais il fallait être là et donner ce que je pouvais donner. » 

Dani Macarro revient peu à peu à son niveau, après une saison particulièrement frustrante pour le central espagnol

… et inarrêtables sur le set initial

Assurément, car “Fala“, s’il n’a certes pas été le plus décisif ce samedi soir, il n’en aura pas moins largement tenu sa place, auteur par exemple et, comme plusieurs de ses partenaires, de parades exceptionnelles en défense. Notamment dans ce set inaugural, « où nous marchions sur l’eau », concède Loïc Geiler pour la bonne et simple raison que lui-même ne savait comment qualifier le comportement de ses joueurs. Hors sol, tentant et réussissant absolument tout ce qu’ils tentaient, au service, en récep’, en défense, à l’attaque… Tout, tout, leur réussissait et le score prit rapidement des proportions jamais atteintes depuis… on ne sait même plus tiens (7-2, 10-4, 16-8, 23-11).

En grandes difficultés en réception, manquant d’allant offensif et de précision, Ajaccio concédait cette première manche (12-25) en moins de temps (19’) qu’il n’en faut pour l’écrire. Et à la grande joie des spectateurs, conscients et craignant de peut-être voir pour la dernière fois ce collectif cru 2022-2023.

Consistance et confiance

D’autant que, logiquement, Ajaccio se refaisait une santé dans une 2e set où seuls Théo Conré et Khaled Bouallegue semblaient en mesure d’inquiéter leurs hôtes. Même les frères Roatta, et davantage encore un Lacassie manquant son match ne paraissaient pas de nature à calmer les ardeurs adverses. Car une fois les Corses revenus à leur hauteur (16-25), les Fréjusiens – Ozolins et Marty au service ou en conclusion des offensives locales, Soldner à la manœuvre, Roulleau présent au centre – contrôlaient le score (8-7, 13-9, 20-16), un ultime bloc de Josh’ Marty sur Théo Conré donnant le 3e set (26-24) et l’avantage aux Varois.

Le pointu Joshua Marty de plus en plus décisif au sein du collectif fréjusien, et ce ne sont pas ses 23 points de samedi qui pourraient affirmer le contraire

Le 4e set allait s’avérer tout aussi disputer, Conré (7 de ses 11 points dans cette ultime manche) et Bouallegue tenant à eux seuls la dragée haute aux Fréjusiens. Avec l’appui d’un 7e homme que représentaient ces 800 supporters, un Soldner qui sera élu MVP, un Macarro semblant renaître au centre, un duo d’attaquants présents et efficaces (22 points pour Ozolins, 23 points pour Marty, dont 8 dans ce set pour emmener les siens vers le succès), les Azuréens ne laissaient jamais leurs adversaires s’envoler. Mieux, ils semblaient contrôler le score, sans jamais s’affoler dans les situations un peu contraires pour empocher ces trois points qui permettent de croire encore à ce précieux sésame vers les plays-offs.

Le retour de nulle part

« Honnêtement, on revient de nulle part, concédait un président presqu’ému aux larmes, c’est génial, les mecs ont la banane », et Loïc Geiler confirmait avoir « disposé tout au long de la semaine de garçons motivés, avec le mors aux dents. Alors, tout n’a pas été parfait ce soir (samedi, Ndlr), on s’est parfois frustrés, voire grisés quand ça nous souriait mais aussi quand on se déconcentrait quelque peu ».

Sacré MVP, on l’a dit – « bien sûr, c’est important », admettait-il d’ailleurs, n’oubliant pas cependant de ramener ce succès « à un résultat d’équipe tout d’abord » –, Lucas Soldner n’avait pas les mots pour exprimer sa joie : « ça fait trop du bien, je suis trop fier des gars, de la motivation, de l’état d’esprit affiché. Tout cela dans une ambiance de malades. On avait à cœur de montrer ce qu’on valait vraiment, a fortiori si cela doit être notre dernier match à la maison cette saison ».

Lucas Soldner, efficace à la passe et extraordinaire en défense, a été désigné MVP de cette rencontre, un trophée qui lui est remis par Fred Tiberi, l’équipementier Quentalys étant le parrain de ce dernier match… de phase régulière à domicile

Et maintenant…

Au regard des autres résultats de la soirée, Ajaccio de son côté sait désormais que viser plus haut que la 7e place n’est plus possible et qu’Illac sera probablement son adversaire en quarts de finale. « Ce n’est pas plus mal, se satisfaisait Théo Conré, parce qu’on les a battus deux fois 3-0 (Coupe + championnat) ces dernières semaines. Et on sait qu’ils n’ont pas spécialement envie de revenir en Corse. » Et l’ancien Fréjusien de « savourer encore son plaisir d’avoir retrouvé d’anciens coéquipiers. Même si ça fait vraiment bizarre de se retrouver cette fois de l’autre côté du filet, ce qui ne m’était jamais réellement arrivé ».

Il ne retrouvera sans doute pas les Coco Suc, Fala, Ozo et autres d’ici cette fin de saison – sauf en cas de finale – mais surtout à supposer que Fréjus rejoigne ces fameux play-offs. Et ça, on aura l’occasion d’en reparler toute cette semaine…

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