LBM – Avant la réception de Mende ce samedi à Sainte-Croix (20h) : revue des troupes fréjusiennes

*Souvent en cette saison maudite les volleyeurs fréjusiens ont-ils donné l’impression de ne pas nager dans le bon sens…*

Il y a des saisons comme ça… Des saisons de m…, il ne faut pas hésiter à le dire. Et ce genre de saison, le Fréjus Var Volley est précisément en train d’en vivre une (dans le genre remarquez, le Grand Nancy d’Éric Ngapeth est un peu dans la même veine avec l’accumulation de blessures qui a décimé son effectif, tant physiquement que moralement).

Mais, pour en revenir aux Fréjusiens, si l’on jette un œil dans le rétro – et sans aller plus loin que le début de saison – tout a commencé en fait avec un central, Petter Otsvik, revenu de sélection avec un grosse entorse mal diagnostiquée et de fait mal soignée avant que le Norvégien ne repose le pied sur le sol français.
Résultat, celui qui formait la saison écoulée l’un des meilleurs duos avec Dani Macarro a connu pas mal de difficultés, ne retrouvant réellement son vrai niveau physique qu’il y a peu, et n’est d’ailleurs pas revenu à son niveau de 2022.

Je me blesse, tu te blesses… ils se blessent tous !!!

Puis le FVV a enchaîné lui aussi les blessures : celles de Soané Falafala (pied, six semaines d’arrêt), de Dani Macarro (hanche, quatre semaines), les gênes (pubalgie) de Lucas Soldner, les petits bobos enchaînés d’Antonin Roulleau, la toute récente péritonite de Maccaro la veille du déplacement à Rennes et une nouvelle absence programmée de six semaines… a minima !

Et si l’on rajoute le comportement pas toujours pro d’un Evgueniy Karpinskii, les promesses pas vraiment tenues d’un Nikola Zugic, l’on comprend que la combinaison de tous ces éléments négatifs n’est pas faite pour lancer idéalement la machine sur les rails…
Enfin, pour compléter le tout, Loïc Geiler n’aura pu compter une partie de la semaine sur son Norvégien, qui a dû regagner son pays touché par un deuil familial (*). Pas l’idéal avant d’accueillir le leader, le Mende Volley Lozère, ce samedi 21 janvier à Sainte-Croix (20h).

Déjà handicapé par une blessure à la hanche et absent durant plusieurs matches en première partie de saison, Dani Macarro est cette fois sur le flanc six semaines après avoir dû subir une opération de l’appendicite

Marty, la révélation

Tout n’est pas non plus si noir pour ce qui est la 5^e campagne de rang des joueurs est-varois en Ligue B. Au tout premier rang des satisfactions, l’on notera ainsi l’explosion d’un Joshua Marty, réceptionneur-attaquant/pointu, à moins qu’il ne soit devenu plus pointu que RA. Le jeune (20 ans et quatre mois) Cannois d’origine a en effet profité de la “disgrâce“ du Russe Karpinskii pour s’imposer et devenir au fil des dernières rencontres l’attaquant n°1 – même devant “Ozo“ – et l’un des meilleurs serveurs de la Ligue (Top 5).

Au rayon des satisfactions, et même s’il peut (et doit) encore apporter, le libéro Jelle Ribbens, travailleur de l’ombre comme tous les joueurs évoluant à ce poste, mais souvent très précieux et auteur de défenses imparables autant qu’essentielles. Moins utilisé qu’en première partie de saison, Corentin Suc est toujours là pour entrer à bon escient et/ou parer les coups de moins bien de Lucas Soldner.

*Face à une cascade de blessures, il y a vraiment de quoi en perdre la tête…*

Enfin, mais l’on parlera alors davantage de confirmation que de satisfaction – même si les deux lui collent parfaitement au final – le plus Fréjusien des Lettons, Atvars Ozolins, toujours dans les bons plans et les bons classements (points, services).

1^e^r, 2^e, 3^e à enchaîner !

Avec Mende ce samedi commence pour les hommes de Geiler un triptyque qui les verra ensuite aller défier Illac sur leurs terres aquitaines (28 janvier) avant de recevoir la réplique des Saint-Quentinois (4 février). Soit les trois premiers actuels du classement général (en tenant compte des 5 points de pénalité “financière“ infligés aux Cannois). Trois sommets que malheureusement, les Fréjusiens ne pourront une nouvelle fois aborder au complet.

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(*) Le Fréjus Var Volley présente ses sincères condoléances à Petter Ostvik ainsi qu’à tous ses proches.
Et si elle ne concerne pas réellement l’équipe 1^ère, signalons également la nouvelle blessure contractée par le “poissard“ Nathan Bonnard. Un an après une luxation de l’auriculaire de la main gauche, Nathan s’est cette fois fracturé l’auriculaire… de la main droite lors du premier match du tour #4 de la Coupe de France M18 à Hyères-Pierrefeu. L’intervention chirurgicale subie dimanche à Cannes « s’est bien déroulée », nous a expliqué Nathan, ajoutant, « on m’a mis deux broches dans le doigt, j’en ai pour plus de 45 jours ». Une absence préjudiciable tant pour la N3 de Pierre Vivier que les M18 dans leur ambition d’aller disputer une nouvelle phase finale en Coupe de France ! Le Fréjus Var Volley adresse ses meilleurs vœux de rétablissement à Nathan.