LBM (J10) : Fréjus enchaîne contre Lyon (3-0), un bon point (enfin trois) !

Alors, comment dire ?… Si tout n’aura pas été parfait, si des questions restent posées, le Fréjus Var Volley a enchaîné ce samedi soir d’hiver une seconde victoire consécutive, une première cette saison, empochant surtout trois points essentiels au classement ! Cerise sur le gâteau, les Varois se sont imposés en trois manches sèches. Même s’il aura fallu pour cela sauver deux balles de set (au 3e) pour les Rhodaniens (à 24 puis 25) avant que deux “patates“ de Joshua Marty au service ne mettent les derniers espoirs lyonnais en berne (27-25) et ne délivrent enfin une équipe toujours aussi peu sûre d’elle…

Deux bombes au service qui ont logiquement fait de l’ancien Parisien le MVP de cette rencontre, notamment à la faveur de son dernier set de feu, à 10 points dont deux aces !

Mais oui, tout n’aura pas été rose. Et l’on ne peut passer sous silence ce trou d’air – à moins que ce ne fut un gouffre – dans la manche inaugurale, où l’ASUL, qui semblait totalement dépassée (3-7, 4-10, 8-14), reviendra à égalité (à 14) avant de jouer crânement sa chance (20-20, 23-23) avant de baisser pavillon (23-25). « On se dérègle et on se met à douter », avouera après coup le meilleur joueur du match. « Je ne comprends toujours pas, se contentera de dire Loïc Geiler. Sans être désagréable, on ne peut pas dire que l’on avait une grosse équipe en face… Mais on part dans des certitudes qui, au final, n’en sont pas et on s’enlise… »

Après Lucas Soldner voici sept jours – qui aura une nouvelle fois sorti une très belle prestation face aux Lyonnais -, c’était au tour de Joshua Marty, ici honoré par Fabrice Tardy, d’être désigné MVP à l’issue de cette 2e victoire de rang,

« On a besoin de positif » (Loïc Geiler)

« Au moins on se remet plus ou moins la tête à l’endroit et on s’en sort », se rassure un Joshua Marty qui se découvre des aptitudes à la pointe, lui qui est normalement un poste 4. « Oui, c’est vrai, concède-t-il, je me suis senti plus à l’aise dans cette configuration aujourd’hui », quand bien même quelques petites fautes de réception ont terni sa feuille de stats. « Je me réjouis effectivement de son rôle offensif, et je vais moins me pencher sur sa prestation en défense », poussera même le coach varois.

Maintenant, loin de nous l’idée de verser dans une quelconque sinistrose, car le positif – « qu’il nous faut avant tout mettre en avant », ajoute Geiler – est là. Avec un 2e set un peu mieux maîtrisé, les Varois étant ici bien aidés par une collection de fautes lyonnaises au service (7 dans cette 2e manche). Malgré quelques rapprochés rhodaniens, à la faveur d’un Eliott Treilles impeccable en récep’, et sous l’impulsion d’un Martin Jambon toujours aussi essentiel (19 pts) bien aidé par Jiva Bijelovic et un efficace Hugo Caporiando à la distribution.

Après un mois où il n’aura pas profité de l’absence de Falafala pour se montrer, le Serbe Nikola Zugic a cette fois sorti un set (le dernier) consistant

Changements à tout-va !

L’issue de la rencontre apparaissait inéluctable, mais c’était sans compter sur un groupe fréjusien toujours aussi inconstant (13-10 puis 16-18). Loïc Geiler changeait pourtant beaucoup d’éléments (Suc, Roulleau), faisant entrer encore un Zugic enfin présent (6 pts dans ce 3e set) en lieu et place d’un Karpinskii, « moins en verve et pas au top », dira diplomatiquement le coach en fin de match. Ajoutant, pour expliquer ce turn-over, « mais surtout, je n’étais jamais satisfait »

À 20-22, puis 23-24 ou encore 24-25, Lyon était tout proche de pousser son hôte à un 4e set assez inattendu. Mais “Ozo“ et le MVP se chargeaient de remettre les leurs devant pour conclure à 27-25 !

Et surtout, on l’a dit, équilibrer les comptes entre victoires et défaites (5-5), et faire un bond de trois places au classement (11e -> 7e), doublant Martigues (1er revers depuis un mois, quatre succès de rang et 12 points amassés), un Nancy décimé qui a aligné quasiment son CFC sur le parquet (mais 5 défaites en 6 matches ! ), ou encore un Avignon accrocheur (28, 22, 22) mais battu 3-0 à Illac.

Le pointu Martin Jambon demeure l’un des très bons pointus de la division, tandis que le central Dejan Jocic trouve ici le block fréjusien, illustré par Ozolins et Macarro sous le regard de Soldner

Mende, une opportunité de plus pour trouver le chemin

Le club vauclusien est précisément le prochain adversaire du Fréjus Var Volley dans la cité des Papes (10 décembre), alors qu’un autre rendez-vous, estampillé Coupe de France, s’incruste dès mardi soir à Mende. Un déplacement difficile, tant sur l’aspect transport (en mini-bus, départ lundi) avec peut-être de la neige sur la route, que sur le plan sportif même si les Lozériens semblent s’essouffler quelque peu (double revers 0-3 à 17, 25 et 17 à Saint-Quentin puis ce samedi à 17- 20, 20 à Cannes, nonobstant entre les deux, un match cédé 1-3 à Illac).

Et pas question de négliger cette « compétition annexe », prévient Loïc Geiler. « Toute rencontre est une opportunité de plus pour nous sortir de cette ornière, nous aider à trouver le chemin. On y va, on avance mais c’est difficile », avant de conclure, « maintenant, je ne vais pas lâcher et je vais y arriver ».

Premiers éléments de réponse dans 72 heures dans l’antre du MVL !   

Et pour respecter la tradition les soirs de victoire, c’est au MVP (Joshua Marty ce samedi) de mener le clapping face à un public beaucoup plus clairsemé que d’habitude (la faute peut-être de Messi et de ses coéquipiers ?)

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