LBM (J10) – Fréjus vs Lyon ce samedi 3 (20h) : TROIS POINTS pour la der’ de l’année à la maison !

Il y a eu du mieux, mais on pourra dire qu’il y a un “vrai“ mieux… ce samedi si Fréjus enchaîne une 2nde victoire de rang, ce qui ne lui est pas arrivé depuis bien longtemps. Après la sélection France Avenir (12e), dominée 3-1 pour conclure novembre, le club est-varois (10e) débute ce dernier mois de l’année par la réception du promu rhodanien de l’ASUL Lyon (11e).

Loïc Geiler et ses joueurs auront ensuite deux ultimes matches de championnat (*) pour mettre un terme à cette année 2022, tous deux en déplacement, en Avignon le 10 décembre pour sceller la phase aller, à Cannes ensuite (17 décembre) pour entamer les matches retours.

Que ce soit au centre pour Petter Ostvik (en haut) ou en conclusion pour Evegueniy Karpinskii, Fréjus attend plus de son central norvégien, jamais véritablement entré dans sa saison, et de son pointu russe, 2e marqueur fréjusien mais par trop inconstant

Fréjus : les blessés… ne le sont plus

Mais, on le sait, rien n’est simple avec cette formation varoise, irrégulière au possible, au mental bien friable et très perfectible. Ainsi, il fut un temps où l’on aurait pu s’avancer vers une victoire attendue et presque garantie face à un promu qui n’a d’autre ambition que prolonger son bail dans cette antichambre de l’élite. Là pourtant, aucune certitude pour le groupe fréjusien.

Si ce n’est le retour progressif vers leur meilleur niveau physique à la distribution d’un Lucas Soldner, MVP de la victoire devant France Avenir – de quoi lui redonner « un vrai coup de fouet moral » –, au centre d’un Dani Macarro, pierre angulaire du jeu varois. Même le retour sur le parquet de Soané Falafala, fut-ce pour une seule rotation, a fait un grand bien moral aux troupes de Loïc Geiler. « On est sur le bon chemin, concède d’ailleurs ce dernier à propos de son relais sur le terrain. Maintenant, il est clair que Soané doit retrouver du rythme. La bonne nouvelle est que l’on sait pouvoir compter sur lui. »

Fréjus ne peut guère ambitionner le succès sans une grande partie de son Letton Atvars Ozolins, qui retrouvera un compatriote et camarade de sélection pour l’occasion

Et tout constat du genre est et sera bon à prendre face à un adversaire rhodanien qui « me semble souffrir en réception, constate le coach est-varois. Cela étant, Lyon s’appuie sur un bon groupe de jeunes ailiers (Paul Nicole, Ndlr) et des centraux intéressants (dont le compatriote d’Atvars Ozolins, lui aussi pensionnaire de la sélection lettone, Ndlr), en dehors d’un pointu (Martin Jambon, natif de Villefranche-sur-Saône, revenu d’Illac dans un club déjà fréquenté par le passé, 2010-2015 puis 2016-2019, Ndlr) dont on connaît toutes les qualités ».

L’ASUL, un club atypique

L’Association Sportive Universitaire Lyonnaise Volley-ball n’est pas un club comme les autres dans le petit monde du volley hexagonal. À l’instar de Fréjus – les deux clubs se sont d’ailleurs affrontés en finale de la Coupe de France 1989, pour la 3e des cinq victoires varoises dans cette compétition –, l’ASUL a été une place forte de la discipline en France, attirant notamment dans ses filets des frères Fabiani et autre Olivier Rossard – son fils Quentin, globe-trotter dans l’âme, passé par Fréjus (2015-2016) y évoluait ces deux dernières saisons. Retombé en N2, Lyon reviendra une première fois au sommet au cœur des années 2000, avec une 3e place de saison régulière Ligue A en 2014-2015 et une participation aux demi-finales des play-off sous la férule d’Il Professore Silvano Prandi, quart-de-finaliste de la CEV Challenge Cup l’année suivante (**).

Larrieu et Nicole au block, sous le regard de l’expérimenté Jambon : Lyon est certes classé derrière Fréjus, mais n’en aura pas moins les crocs à Sainte-Croix ce samedi soir (© D.R. – site ASULYON)

Fréjus / Lyon : liens et points communs

Lyon possède également cette autre particularité d’être drivé depuis la rentrée 2021 par le Serbe d’origine, Nikola Borcic, déjà aux commandes pour le titre Élite en 2019, avant de gagner la capitale et le club féminin du SCPSF (Saint-Cloud Paris Stade Français) Volley-ball qu’il coachait… avec sa femme, Lara. Tous deux natifs d’ex-Yougoslavie, ils se sont rencontrés du côté d’Obilic, en banlieue de Belgrade, officialisant leur relation en 1990. Ils sont aujourd’hui unis pour le meilleur et pour le pire, dans la ville comme sur le parquet.

À ce jour, le couple Borcic est donc revenu dans la capitale… des Gaules, où Lara s’occupe du Centre de formation du club lyonnais. Un club qui prône des valeurs familiales… comme le Fréjus Var Volley.

Mais samedi, ces considérations devront rester au vestiaire pour un duel où les trois points seront obligatoires pour les Varois. « On s’est parlés ces dernières semaines, on sait les objectifs que l’on s’est donnés au regard de nos possibilités actuelles et après notre mauvais début de saison. » Le fait de se retirer un peu de pression peut là aussi être un moyen d’aborder les échéances de manière plus relâchée. Et surtout, sans se crisper dès que le sort est contraire…

Voir les Fréjusiens afficher une vraie joie collective à l’issue de cette dernière rencontre de l’année à Sainte-Croix, voilà notre souhait à quelque trois semaines de Noël

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(*) Huitième de finaliste de Coupe de France la saison écoulée, battu en quatre manches par Poitiers, pensionnaire de Ligue A après avoir écarté Saint-Quentin et Mende, puis être allé chercher une belle qualif’ en Corse dans l’antre d’Ajaccio, le Fréjus Var Volley retrouvera l’équipe de Constant Tchouassi, actuelle 3e, ce mardi 6 décembre pour son entrée en lice dans la compétition. Une rencontre qui se déroulera toutefois… en Lozère dans quatre jours. Si les Varois venaient à s’imposer à Mende – ce qui aurait déjà dû advenir en championnat à la fin octobre aux dires des observateurs –, le tour suivant est d’ores et déjà programmé avant les fêtes, plus exactement le mardi 20 décembre.
Coupe de France tour #1, les autres matches : Michelet-Halluin (2e Élite A) vs Ajaccio (7e LBM) ; Caudry (3e Élite B) vs Saint-Quentin (1er LBM) ; Rennes EC (6e LBM) vs AS Illac (4e LBM) ; Avignon (5e LBM) vs Martigues (9e LBM) ; Grand Nancy (8e LBM) vs ASUL Lyon (11e LBM).

(**) L’ASU Lyon détient le record d’Europe du set le plus long (3e au niveau mondial), conclu à 47-45 en sa faveur. C’était le 27 janvier 2016 en 8e de finale retour face à l’Arcada Galati, équipe roumaine.

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LIGUE B, journée 10, FRÉJUS VAR VOLLEY vs ASUL LYON VOLLEY-BALL
Samedi 3 décembre, 20h, salle Sainte-Croix

FRÉJUS VAR VOLLEY

1. Evgueny Karpinskii (Russie), pointu, 26 ans, 2,02 m
2. Lucas Soldner, passeur, 23 ans,1,86 m
3. Corentin Suc, passeur, 28 ans, 1,87 m
4. Jelle Ribbens (Belgique), libéro, 30 ans, 1,85 m
5. Daniel Macarro (Espagne), central, 29 ans, 1,98 m
6. Soané Falafala, réceptionneur-attaquant, 29 ans, 1,98 m
8. Petter Ostvik (Norvège), central, 24 ans, 1,99 m
9. Nikola Zugic (Serbie), réceptionneur-attaquant, 25 ans, 1,96 m
10. Joshua Marty, réceptionneur-attaquant, 20 ans, 2,00 m
11. Antonin Roulleau, central, 26 ans, 1,95 m
17. Atvars Ozolins (Lettonie), réceptionneur-attaquant, 23 ans, 1,96 m

Entraîneur : Loïc Geiler – Statisticien : Mattia Minelli (Italie)

ASUL LYON VOLLEY-BALL

1. Quentin Cialti, libéro, 20 ans
3. Hugo Caporiando, passeur, 27 ans, 1,89 m
4. Eliott Treilles, libéro, 28 ans, 1,82 m
5. Paul Nicole, réceptionneur-attaquant, 22 ans, 1,94 m
6. Axel Boissinot, libéro, 21 ans, 1,83 m
7. Luka Cubrilo (Serbie), passeur, 34 ans, 2,04 m
8. Romain Valefuaniu, réceptionneur-attaquant, 19 ans, 1,92 m
9. Simon Dubreuil, réceptionneur-attaquant, 27 ans, 1,91 m
10. Martin Jambon, pointu, 33 ans, 1,90 m
12. Paul Duval, passeur, 21 ans, 1,90 m
13. Jovo Belijovic (Bosnie-Herzégovine), réceptionneur-attaquant, 25 ans, 1,96 m
14. Cyril Larrieu, pointu, 24 ans, 1,98 m
15. Vladislavs Blumbergs (Lettonie), central, 22 ans, 1,98 m
16. Nemanja Jelic, réceptionneur-attaquant, 25 ans, 1,98 m
17. Dejan Jocic (Bosnie-Herzégovine), central, 23 ans, 2,05 m
18. Romain Roubaud, central, 17 ans, 1,96 m
19. Jean-Maxime Sauret, central, 20 ans, 2,00 m

Entraîneur : Nikola Borcic

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