LBM (J9) – Vainqueur de France Avenir (3-1), Fréjus retrouve victoire, confiance et espoir

L’important, ce sont les trois points. Cela, on l’avait déjà dit il y a quinze jours au sortir du succès arraché contre Rennes. Mais l’adage vaut encore après le match victorieux ce samedi soir face à France Avenir (3-1). Car on le sait, Fréjus est malade ces temps-ci, malade de sa confiance, malade de son mental, incapable de se révolter et de trouver la solution dès un seul ballon mal négocié…

On recroisera probablement très bientôt dans des effectifs de Ligue A ou B les Mathis Henno, Joris Zeddik ou encore Liam Varier (de gauch à droite) qui manquent ici le block contre Joshua Marty

France Avenir, les joueurs de demain

Ce samedi donc, face à une équipe, une, qui ne réussit guère aux Varois ces dernières saison (1 victoire, 3 revers depuis 2020), deux, qui peut sortir le match de sa vie, ou totalement exploser.

Parce que France Avenir n’est pas une équipe comme les autres. Engagée en Ligue B – son équivalent féminin joue carrément en Ligue A en ce qui le concerne –, elle est au volley ce qu’est l’Insep pour de nombreuses autres disciplines, avant tout le réservoir des forces de demain, accueillant en son sein les promesses du volley tricolore pour qu’ils vivent volley à 100 % et puissent y parfaire leur (post-)formation.

Lucas Soldner, MVP ce samedi, Corentin Suc ou encore Soané Falafala et Yousir Anegay y sont passés. Rien que ces deux dernières saisons, les “ex“ – Chaboissant (Nantes), Lavigne et Loubeyre (Tourcoing), Pothron (Spacer’s Toulouse), Motta Paes (Paris) – ont fait (ou font) leur place en Ligue A. Un Henno, Hilir de son prénom, fait les beaux jours de la meilleure université américaine (UC Irvine). Enfin, l’on en croise régulièrement face à Fréjus sur les parquets de Ligue B, plus ou moins titulaires, tels les Lefaivre (Illac, Paumelle (Cannes), Louis-Marie (Avignon), Djordjevic (Rennes)…

Lucas Soldner, futur MVP, et Joshua Marty ont su saisir la chance qui leur était offerte en ce samedi face à France Avenir 2024. Une bonne nouvelle pour Loïc Geiler

Et des Mathis Henno (l’autre fils de…), Nathan Féral, Joris Seddik devraient être les prochains. Mais eux resteront probablement encore un an (un cycle classique) sous la férule de Marc Francastel et Jocelyn Trillon dans le cocon France Avenir. Pour autant, le “club“ héraultais qui, traditionnellement, propose une saison d’apprentissage (c’est “normalement“ le cas cette année avec de beaucoup de jeunes joueurs – des “2005“ – qui arrivent) et une saison à suivre où ils viennent plus souvent qu’à leur tour embêter leurs adversaires.

Des Fréjusiens encore fébriles

Samedi, les Fréjusiens n’étaient pas plus sereins que cela en entamant les débats, avec un six modifié au tiers avec les titularisations de Joshua Marty en poste 4 (pour suppléer un Nikoa Zugic qui n’aura pas profité de l’absence de Falafala pour montrer son talent) et de Lucas Soldner à la distribution du jeu, “Coco“ Suc ayant lui besoin de souffler et de retrouver comme tout un chacun de la confiance.

Bien en aura pris au coach fréjusien, le premier étant nommé MVP de la rencontre, le second bien présent en attaque, avec une alternance de ballons frappés ou subtilement placés.

« On prend les trois points, c’est le plus important, analysait après coup l’ancien Parisien. On est partis un peu dans un faux rythme, puis on est parvenus à imprimer davantage notre marque. À titre personnel, j’ai eu des petits soucis de connexion avec Lucas (Soldner) en début de match, mais c’est normal, on a finalement peu de temps de jeu ensemble. Puis on s’est repris. J’ai essayé aussi d’être très attentif et concentré en réception. »

Dani Macarro, pas encore au top, n’en est pas moins monté en puissance au fil des sets, là encore une nouvelle rassurante pour le groupe fréjusien

Même satisfaction et même sourire chez le passeur arrivé de Toulouse l’an passé qui renaît un peu plus encore avec cette distinction de meilleur joueur du match. « Oui, ça fait plaisir, d’autant que j’avais peur de mal faire en entrant sur le parquet. J’ai besoin de retrouver de la confiance, un match comme celui-ci me sert à cela, même si tous, dans l’ensemble, nous pouvions faire mieux. Mais on a beaucoup travaillé dans la semaine, beaucoup parlé aussi. Il fait continuer ainsi. »

Les “tauliers“ irréguliers

Oui, tout n’aura pas été parfait dans ce match et cette confiance perdue, les Fréjusiens ne l’ont pas retrouvée c’est indéniable. Il ne suffisait qu’à voir leur inconstance, leur irrégularité, y compris chez les tauliers (Karpinskii, Ozolins), alternant coups d’éclat et services… complètement “foirés“, il n’y a pas d’autre mot !

Tant et si bien que menant 1-0 (25-20), une nouvelle fois Fréjus cédera (sur le même score) le 2e – la 4e fois cette saison à domicile (Cannes, Martigues, Rennes et France Avenir) et une fois de plus à Mende, le tout en 9 journées.

Fort heureusement, les jeunes pousses de Marc Francastel, tout aussi inconstantes – mais c’est là la jeunesse et l’inexpérience – mais capables de sortir de jolis points (Henno et Féral, bien servis par Varier), baisseront de pied dans les deux ultimes manches (à 17 puis 20).

Hors les prestations déjà saluées de Soldner et Marty, on notera encore le retour progressif (timide puis plus affirmé) du central Dani Macarro, et celui tout aussi important du capitaine Soané Falafala – juste entré en jeu sur une seule rotation – mais omniprésent au milieu du groupe. « Il nous parle, il est là, sa présence fait du bien », avouait encore Joshua Marty.

Sa nouvelle teinture blonde ne l’aura pas porté au sommet, quand bien même Atvars Ozolins sera le meilleur marqueur samedi (17 points, tout comme Karpinskii)

Un championnat loin d’avoir délivré son verdict

De là à dire que le Fréjus Var Volley est guéri, il y a encore là un step qui ne faut pas franchir trop facilement. Un élément de réponse sera donné dès samedi prochain, encore à Sainte-Croix face à Lyon, un promu étrillé (3-0, ne signant que 49 petits points) à domicile par Saint-Quentin. « C’est certain, conclut-on du côté varois et de Marty. Eux auront certes de la pression après cette claque mais moins que nous qui jouons à la maison. Il fait enchaîner, nous ne sommes pas là où nous espérions être et si l’on perdait, on serait à nouveau le couteau sous la gorge en Avignon la journée suivante. Aussi il nous faut absolument gagner. »

A fortiori dans un championnat homogène et sans réel leader. Certes, Saint-Quentin y est redevenu leader suite aux revers de Cannes (sans son pointu colombien, Jimenez) à Martigues (4e succès de rang avec un seul set concédé, à Fréjus, pour Attié et ses partenaires) et de Mende devant Illac (les Aquitains présentant le meilleur ratio à 7 victoires pour 2 défaites). Ces quatre-là (Saint-Quentin, Cannes, Mende et Illac) ont fait un trou au classement (+4 points par rapport au duo Avignon / Rennes, mais un Nancy, le club de Ngapeth lui aussi handicapé par l’absence de son meilleur marqueur, Matej Patak, continue de couler en Avignon (0-3 -> 17,20, 21), tandis que Lyon semble légèrement décroché, France Avenir étant toujours sans victoire et un seul point attrapé à Nancy). Bref, rien n’est joué, tout reste à faire !

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