Tout juste vainqueur de la VNL avec l’équipe de France, Loïc Geiler déjà prêt pour le Mondial !

Rentré lundi d’Italie, Loïc Geiler a rejoint son domicile aygulfois, récupérant au passage le fiston, Léo, 7 ans. Au programme, une petite quinzaine de coupure avant de refaire la valise, direction Bordeaux tout d’abord puis Montpellier et enfin la Slovénie, site d’accueil du premier tour des championnats du monde pour l’équipe de France de volley-ball (*).

Et de profiter des siens après près de trois mois passés au loin, à arpenter la planète au gré des phases de qualification (Canada, Philippines, Japon) et du Final Eight (Italie) de la VNL – Volley Nations League, ex-Ligue mondiale, compétition planétaire qui meuble les étés des sélections nationales. Le temps de se poser, un peu, et de recharger les batteries et repartir pour une nouvelle échéance.

Bonne nouvelle, Loïc Geiler sait toujours où se trouve le club dont il a la charge au quotidien… Bien sûr, on plaisante, il n’a pas (encore ?) pris la grosse tête…

Le kiff total !

Une vie à 100 à l’heure, mais que « je kiffe complet », déclare le coach fréjusien, appelé au printemps dernier au chevet d’une sélection tricolore “lâchée“ par son sorcier brésilien, et reprise par une autre légende du coaching, l’Italien Andrea Giani. L’ancien responsable de l’Allemagne, coach au quotidien de l’équipe de Modène dans son pays, avait jeté son dévolu sur celui qui était tout d’abord pressenti pour prendre les rênes de l’équipe de France… A’.

Tout international (joueur) qu’il a été, tout expérimenté qu’il soit, Loïc Geiler n’en demeure pas moins un jeune entraîneur. Et un total novice sur « un monde à part, différent, composé de stars. Parce que ce sont des stars, et si Andrea est habitué de par son passé, et même son présent à Modène, à gérer des personnalités du volley comme celles-là, il est certain que c’est très impressionnant ».

Andrea Giani et son adjoint Roberto Ciamarra, qui partagent quelques années de coaching commun et par là-même, une vision commune du volley, Loïc Geiler, les joueurs, « chacun apporte sa propre vision. Et c’est intéressant et enrichissant de partager autour de ça ».

L’équipe de France sur le toit du monde ! Un autre monde…

International level : un autre monde !

Côté intégration, « j’ai la chance de connaître la plupart personnellement. Un Trevor (Clévenot, Ndlr), je l’ai côtoyé à travers une détection nationale. Jean (Patry), son père était mon entraîneur lorsque j’ai débuté à Montpellier, je l’ai connu, il était tout gamin dans les tribunes. Genia (Grenenikov), Totti (Benjamin Toniutti), j’ai joué contre eux… Bref, ça aide ».

Surtout qu’en général, « il y a une bonne transition entre le staff et les joueurs, c’est plus facile de briser la glace en cas ». Le groupe France « dégage une telle sérénité, Andrea est toujours calme, il a un langage corporel où tu sens qu’il ne s’affole jamais. Il n’y a jamais de tension ».

Que le 1 qui compte !

Aujourd’hui aussi, après son titre olympique, après sa 1ère place inédite au ranking mondial – depuis une dizaine de jours –, avec cette 3e Ligue des nations, la sélection française est zen. « Elle plane sur le volley mondial » et attend la prochaine échéance – les championnats du monde justement, du 26 août au 11 septembre partagés entre Pologne et Slovénie – avec envie et surtout celle de… GAGNER !

Tout est dit…

En 2021, au retour de Tokyo et de cet or qui a fait chavirer la France entière, pas seulement celle du volley, les Tricolores avaient abordé l’Euro fatigué. Peut-être aussi un peu démotivés, moins concentrés. « Et puis, il y avait eu cet enchaînement VNL, JO, Euro ! Trois compétitions internationales le même été, c’était du jamais vu. Deux aspects totalement différents. »

Là, la France paraît tellement sereine, tellement sûre de son volley – « ce sont les meilleurs du monde, ils l’ont confirmé encore. Ils savent tout faire, il n’y a que quelques ajustements, des directives à leur donner et ils font le reste » –, tellement forte psychologiquement qu’elle pourrait étendre son règne encore…

Haldane à Cannes ?
« Une satisfaction pour lui, une valorisation pour nous »

Et Fréjus dans tout cela ? Car ce n’est pas tout, mais il n’y a pas que les lauriers (inter)nationaux, il y a aussi le pain quotidien, et ce rôle de coach de club qui attend Loïc l’attend dans l’est-Var, dès septembre – et l’on espère après le 11, date de la finale des Mondiaux.

Tout avait été calé avec les dirigeants fréjusiens avant son départ, début mai, pour ce qui sera l’effectif 2022-2023. En son absence, comme l’année passée, le Canadien Jason Haldane devait gérer la reprise à partir du 15 août et jusqu’au retour du coach en chef.

Oui mais ça, c’était avant. Avant que l’AS Cannes – champion de France 2021 en déliquescence et relégué en Ligue B un an plus tard – ne sollicite le coach et statisticien nord-américain pour gérer l’objectif “remontée“.

L’un des nouveaux visages de l’effectif du FVV 2022-2023, celui du nouveau coach adjoint, Mattia Minelli, qui gérera la reprise de l’entraînement à partir du 15 août prochain

Au boulot à Bologne avec Mattia Minelli

« Il faut d’abord le voir comme une valorisation de notre travail, mesure Loïc Geiler. Même si cela a engendré quelques soucis organisationnels, avec un timing serré qui plus est parce qu’il a fallu trouver quelqu’un pour le remplacer. » D’autant que l’entraîneur fréjusien est devenu “exigeant“, ne souhaitant pas seulement un coach-adjoint mais un “vrai“ assistant qui pérennise cet aspect statistique « débuté la saison dernière, et à consolider ».

Un tel profil n’était donc pas simple à trouver, mais il l’a été avec un entraîneur italien, en la personne de Mattia Minelli. « On s’est croisés à Bologne (à l’occasion du Final 8 de la VNL), et l’on a pu travailler. On a même collaboré avec le staff de l’équipe de France, très gentil, et tout est en place pour la reprise. »

D’ici là, Loïc aura encore grandi – peut-être même rapporté une autre médaille au fiston, « il a suivi à la télé, il était content, fier » – dans son rôle de coach, accumulé un max d’expérience(s) et il entend bien en faire profiter le Fréjus Var Volley.

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AU PIED DU FILET

• 11 victoires, 3 défaites : le parcours des Bleus. Quatre pays, trois continents, 14 rencontres. Les Bleus ont enchaîné les kilomètres, les matches, les victoires, les sets pour aller chercher la 3e Volley National League (ex-Ligue mondiale) de leur histoire.
En phase qualificative tout d’abord :
-> à Ottawa (Canada) : 3-0 vs Italie, 3-0 vs Canada, 1-3 vs Pologne ;
-> à Queson City (Philippines) : 3-0 vs Chine, 3-0 vs Pays-Bas,3-0 vs Japon, 3-1 vs Allemagne ;
-> à Osaka (Japon) : 2-3 vs États-Unis, 3-0 vs Brésil, 3-0 vs Canada, 1-3 vs Argentine, 3-0 vs Australie ;
Final Eight à Bologne (Italie) : 3-0 vs Japon (1/4 de finale), 3-0 vs Italie (1/2 finale), 3-2 vs États-Unis (finale).

• La Fédé… en vacances. Toujours prompte à réagir aux exploits des siens, la Fédération française de volley-ball s’est fendue… d’un communiqué sur la victoire des Bleus sur cette VNL #2022, mettant dans le même paquet le titre de MVP du tournoi d’Earvin N’Gapeth.
Quant au webmaster, il n’est visiblement pas encore au courant de cette victoire puisqu’il n’a absolument rien posté… Triste…

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