Après deux matches d’affilée “at home“ (3-1 contre Mende en Coupe de France – prochain tour à Ajaccio le 22 février – et 1-3 devant Saint-Nazaire pour le compte du championnat), les volleyeurs fréjusiens reprennent la route ce premier samedi de février pour gagner la Gironde et Saint-Jean d’Illac (avant Avignon la semaine suivante).
La formation aquitaine, particulièrement mal partie dans cette campagne 2021-2022 (6 défaites de rang – J2 -> J8, 15/10 -> 27/11), effectue cependant depuis plusieurs semaines un come-back aussi inattendu qu’impressionnant, malgré deux revers (sur ces deux dernières journées) qui ont quelque peu ralenti le nouvel élan illacais.
Le FFV décomplexé loin de Sainte-Croix
Pour Fréjus, décomplexé après trois victoires significatives hors de ses bases (plus encore les deux dernières, à Nancy et Martigues, après celle glanée à Rennes), mais aussi capable du pire (défaite à France Avenir 2024 juste avant Noël), il s’agira de reprendre sa marche en avant, voire d’essayer de se replacer dans le TOP 4 voire sur le podium.
Car, exempte une journée puis dominée par les Nazairiens, l’équipe est-varoise (20 pts, 8-5 au ratio victoires-défaites) a lourdement chuté… jusqu’à la 6e place, tour à tour dépassée par Saint-Quentin (23 pts, 8-4), Martigues (21 pts, 7-7) et les Abeilles d’Illac (21 pts, 6-8) !
On le constate, Martigues et Illac comptent respectivement une et deux victoires de moins que le Fréjus Var Volley, mais l’équipe de Loïc Geiler “paie“ là le nouveau barème de points adopté voici quelques saisons (*).
Le calendrier fait chuter Fréjus au classement…
Le Fréjus Var Volley est en effet actuellement la troisième équipe de la division en nombre de victoires (8 en 13 matches disputés). Ainsi, là où l’on stigmatisait les saisons précédentes l’attitude de Fréjusiens cédant trop vite (trois matches en cinq sets simplement en 2020-2021), l’on en viendrait presque cette année à regretter le fait que les partenaires de Cap’tain Falafala aillent trop souvent au set décisif cette saison.
L’équipe varoise, la plus prolifique de la ligue en la matière, a ainsi disputé cette année six matches en cinq manches, en remportant 5 (Illac, Mende, Rennes, Nancy, Martigues) et en cédant 1 (France Avenir). Voilà pourquoi les Provençaux et les Girondins pointent une longueur devant Fréjus.
Pour autant, à la réflexion, et si le coach local apprécierait sans aucun doute plus de victoires en trois voire quatre manches, ce nombre impressionnant de sets décisifs (6/13) témoigne tout autant d’une combattivité à laquelle ne nous avaient pas habitués les partenaires de “Coco“ Suc ! Sans compter les émotions générées par ces matches à suspens à l’image, chacun s’en souvient à coup sûr, de cette remontada proposée fin octobre devant… Illac (3-2 après avoir été mené 2 sets à rien).
… mais pourrait le faire remonter ce samedi !
Et sur cette 16e journée, avec Martigues accueillant le leader nazairien, et le Grand Nancy de N’Gapeth étant l’hôte des Saint-Quentinois, Fréjus a l’occasion de regrimper quelques marches. Il faudra néanmoins pour cela ne pas rentrer bredouille du sud-ouest.
Mais, quand bien même il n’apporta rien sur le plan comptable, le “revers nazairien“ (1-3, et 35-37 dans la manche décisive) a laissé entrevoir un potentiel de plus en plus avéré et une perfectibilité qui apparaît toujours perceptible.
Fréjus, l’équipe qui fait peur !
À l’image de ce compliment lâché au président Alexandre Bonnard par son homologue atlantique, Yannick Poterie – les deux siègent au CA de la Ligue nationale -, « vous êtes sans nul doute l’équipe qui nous pose le plus de problèmes saison après saison, que nous craignons peut-être la plus, d’autant que vous progressez chaque année »…
Des paroles qui viennent confirmer le palier franchi en cette campagne 2021-2022 par le Fréjus Var Volley, sous la conduite du duo Geiler-Haldane ! Et qu’il serait bienvenu de mettre une nouvelle fois en lumière du côté de Saint-Jean d’Illac, dans la grande métropole bordelaise !
______________________________________________________________________________________________________________
(*) Depuis quelques saisons, le barème des points attribués en championnat est le suivant : 3 points pour une victoire 3-0 ou 3-1, 2 pour un succès 3-2, 1 pour une défaite 2-3, et aucun point distribué en cas de revers 1-3 ou 0-3). Prime est donc donnée aux victoires “rapides“ ou, à l’opposé, aux équipes qui se battent jusqu’au bout pour aller disputer un set décisif.
Le football pourrait d’ailleurs se pencher sur ce système, ce qui permettrait sans doute d’éviter certaines purges à 0-0 et sans aucune occasion… Mais il s’agit là d’un autre problème…
