Ligue B – J10 – déplacement samedi 11 :
Ne pas s’affaler comme des crêpes en Bretagne

Sincèrement, à titre perso’, je n’aurais pas souhaité être dans le vestiaire samedi soir dernier à l’issue de la rude défaite (0-3) encaissée face aux Ajacciens (à 24, 26, 25). Six petits points d’écart au final, mais aux grandes conséquences, notamment sur la capacité des Fréjusiens de faire preuve de résistance et de révolte dans l’adversité.

« Aux premier et troisième sets, on mène 23-21 puis 24-21. Au 2e, on remonte six points de retard, on a une balle de set et plouf. » Loin d’être satisfait le président Alexandre Bonnard, qui nous livré ces mots dimanche, encore bien énervé.

Un peu en perdition les Fréjusiens la semaine passée contre Ajaccio : à ne surtout pas renouveler ce samedi en terre rennaise…

« On ne peut se permettre cela »

« Dans le cadre du projet du club cette saison, on ne peut se permettre cela. Et là, avec les trois déplacements qu’il nous reste avant Noël, on peut vraiment plonger au classement si ça se passe mal. Ce n’est pas défendable au regard, encore une fois, des efforts consentis l’été dernier. »

D’un autre côté, on sait Loïc Geiler toujours le premier à défendre ses joueurs mais, depuis le début de saison, l’ex-international ne cesse de marteler et mettre en exergue ce manque de caractère de ses joueurs. Un rabâchage que l’on entend quasiment à chaque avant-match, voire après, quand bien même le succès a été au bout.
Mais justement, le bon début de saison – victoires devant Avignon, Illac, France Avenir, Martigues, Mende, à chaque fois dans l’est-Var, aucun succès à l’extérieur mais, là encore, des prestations non abouties (à Saint-Nazaire, Saint-Quentin) – a peut-être un peu relégué au second plan une faiblesse pourtant toujours prégnante.

« Hors Martigues très diminuée, où l’entraîneur-adjoint a même été obligé de revenir sur le terrain à presque 40 ans, on n’a battu aucune équipe classée devant nous », partage ici Alexandre Bonnard un constat déjà mis en avant par Loïc Geiler.

Le retour du Cap’tain Soané Falafala n’aura pas suffi face aux Insulaires. Il faudra que tous élèvent leur niveau de jeu samedi en Bretagne

Au complet dans la capitale de la galette saucisse

Depuis la pause mi-octobre – due à l’exemption qui touchait Fréjus lors de la 6e journée, où le Fréjus Var Volley montait sur le podium (3e) – rien ne semble plus fonctionner à l’endroit. Quatre victoires, une défaite, « ça place un club comme une équipe attendue, à battre, notamment à l’extérieur. Il faut s’ancrer ça dans la tête, disait Loïc Geiler. Et montrer qu’on mérite notre place dans le TOP 4 », l’objectif de cette phase régulière, rappelons-le.

Alors certes, à la décharge des Fréjusiens, les absences conjuguées de Théo Conré (blessure pectoral, 4 matches), Soané Falafala (entorse, 2 matches), et du stratosphérique Atvars Ozolin (raison personnelle, 1 match), Loïc Geiler n’a pu compter sur un effectif au complet depuis plusieurs semaines. Pour autant, là n’est pas une excuse, et aucun joueur, Capt’ain “Fala“ en tête, n’aurait l’outrecuidance de se cacher derrière cet état de fait.

Si tout va bien d’ici ce week-end, Fréjus devrait s’envoler pour la Bretagne défier le promu rennais (8e) – finaliste du championnat Élite l’an passé, monté en Ligue B en lieu et place de Harnes, champion de France (Avignon a bénéficié d’une wild-card) –, avec toutes ses armes.

Y compris un mental tout neuf et prêt à tout “défoncer“   

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Fréjus Var Volley

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