« Pour l’instant, à domicile, on a joué Avignon, le CNVB, Mende, Illac et une équipe de Martigues très amoindrie. Bref, on n’a joué quasiment que les équipes de bas de tableau. Alors, la venue d’Ajaccio représente un beau challenge. »
Cinq matches à Sainte-Croix, et cinq victoires effectivement. Le relégué ajaccien passera-t-il lui aussi à la trappe ? Rien n’est certain, mais un constat est limpide : le club corse se montre assez irrégulier, capable de pousser Saint-Nazaire au set décisif puis de prendre un clinquant 3-0 en Avignon et ensuite encore d’aller exploser Rennes en Bretagne (3-0 à 19 et 18 dans les 1ère et 3e manches). Voire de mener également deux manches à rien devant Saint-Quentin avant de perdre trois sets d’affilée…
Deux adversaires en quête de régularité
Mais la régularité, c’est aussi ce dont « on a manqué contre Mende, admet l’entraîneur fréjusien. Avec encore des entames un peu moyennes, symboles d’un état d’esprit pas assez guerrier. Notamment après la pause, où peut-être je n’ai pas fait preuve d’assez de fermeté. Après, on n’a aucune raison de s’inquiéter mais pourtant, on se fait remonter. Heureusement, on s’en sort au tie-break ».
Et comme il le disait en préambule, « Ajaccio c’est du costaud ». Le club insulaire, sur le fil tout au long de la saison passée au sein de l’élite hexagonale (4 victoires en 26 rencontres, 1er succès lors de la 10e journée sur le parquet parisien), a finalement retrouvé le niveau inférieur après 12 campagnes en Ligue A et deux belles années marquées par une double victoire en Coupe de France (2016, 2017).
Mais les Gaziers n’entendent pas rester trop longtemps dans cette antichambre. Un grand ménage, également contraint par un budget inévitablement plus serré (entre 800.000 € et 900.000 € contre 1,2 M€ en Ligue A l’an dernier) et présenté avec un léger retard à la DNACG, a vu le GFCA ne conserver que les seuls Clément Moracchini à la passe, Paolo Aria au poste de RA, le central Jean-Maxime Sauret.
Ajaccio repart avec des jeunes
« Nous avons également l’envie de nous impliquer sur les jeunes », confiait encore en début de saison l’entraîneur Frédéric Ferrandez, en poste depuis 2006 et reconduit dans ses fonctions avec l’ensemble de son staff en dépit de la saison ratée l’an passé (à méditer pour certains clubs). Ajoutant, « nous avons fait revenir un autre jeune, Sylvain Morgado formé au GFCA et qui revient d’une pige à Beauvais, un “ancien de la maison“, Florent Lacassie de retour de Cannes, ou encore le libéro Antoine Carreno (Arago Sète), qui a lui aussi de vraies attaches en Corse. Pour la première fois, nous avons un effectif pour moitié insulaire ».
Encore renforcé par un Roatta, Sébastien de son prénom, succédant dans l’Île de Beauté à… son frère Maxime qui a rejoint Chaumont, ou par d’autres jeunes en provenance d’Élite, Ségalin (ex-Avignon), Roulleau (ex-Rennes), Nagels (ex-ASUL Lyon). Et un quatuor d’étrangers, une paire colombienne tout droit débarquée de championnats pour le moins exotiques (Gomez arrive d’Arabie Saoudite, Carabali de Crète), un passeur polonais qui jouait en Suède et un pointu lituanien qui évoluait en Autriche.
Méfiance et prudence…
Bref, un groupe cosmopolite, jeune – 10 joueurs sur 14 ont 25 ans ou moins, plus deux autres à tout juste 26 ans – et qui a pour mission de « retrouver la Ligue A sous deux ans, c’est la mission qui m’a été demandée, finit Frédéric Ferrandez. Mais si on peut le faire en une année, ce sera aussi bien et on ne se gênera pas ».
Pour l’heure, la mayonnaise ne semble pas encore avoir totalement pris, en témoignent les résultats en dents de scie mais, pour cette rencontre, les Fréjusiens devront faire leur le proverbe, “méfiance est mère de sûreté“.
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VOLLEY-BALL – JOURNÉE 9 LIGUE B MASCULINE
FRÉJUS VAR VOLLEY vs GFC AJACCIO VOLLEY-BALL
Samedi 4 décembre, 20h salle Sainte-Croix
Organisation : Fréjus Var Volley – Entrée : 5 € (buvette/snack sur place)
Pass sanitaire valide – port du masque obligatoire
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=> FRÉJUS VAR VOLLEY
N°1 – Evgueny Karpinskii (Russie), 25 ans, pointu, 2,02 m
N°2 – Lucas Soldner, 22 ans, passeur, 1,86 m
N°3 – Corentin Suc, 27 ans, passeur, 1,88 m
N°5 – Daniel Maccaro Tortajada (Espagne), 27 ans, central, 1,98 m
N°6 – Soané Falafala, 28 ans, réceptionneur/attaquant, 1,98 m
N°7 – Théo Conré, 24 ans, réceptionneur/attaquant, 1,92 m
N°8 – Ostvik Petter (Norvège), 23 ans, central, 1,98 m
N°9 – Yousri Anegay, 25 ans, central, 1,99 m
N°10 – Johan Vahter (Estonie), 25 ans, libéro, 1,90 m
N°17 – Atvars Ozolins (Lettonie), 22 ans, réceptionneur/attaquant, 1,96 m
N°19 – Pierre Halagahu, 20 ans, réceptionneur/attaquant, 1,96 m
Entraîneur : Loïc Geiler ; Adjoint : Jason Haldane
=> GFC Ajaccio Volley-Ball
N°3 – Antoine Carreno, 21 ans, libéro, 1,78 m
N°4 – Clément Moracchini, 21 ans, passeur, 1,86 m
N°5 – Arvydas Miseikis (Lituanie), 34 ans, pointu, 2,01 m
N°6 – Florian Lacassie, 30 ans, réceptionneur/attaquant, 1,97 m
N°7 – Thomas Nagels, 22 ans, pointu, 1,92 m
N°8 – Sebastian Giraldo (Colombie), 24 ans, réceptionneur/attaquant, 1,95 m
N°9 – Madej Maciej (Pologne), 26 ans, passeur, 1,90 m
N°10– Adrien Ségalin, 20 ans, libéro, 1,90 m
N°11 – Sébastien Roatta, 25 ans, central, 2,02 m
N°13 – Antonin Roulleau, 25 ans, central, 1,94 m
N°14 – Alexander Carabali Leon (Colombie), 26 ans, central, 2,04 m
N°15 – Sylvain Morgado, 24 ans, réceptionneur/attaquant, 1,94 m
N°16 – Paolo Aria, 20 ans, réceptionneur/attaquant, 1,95 m
N°19 – Jean-Maxime Sauret, 20 ans, central, 2,00 m
Entraîneur : Frédéric Ferrandez ; Adjoint : Nikolaï Kratchkovsky