Satisfait de la première victoire obtenue samedi dernier devant Avignon, l’entraîneur Loïc Geiler se montre « pressé de jouer ce soir à Saint-Nazaire. Un gros test face à ce qui est probablement la plus belle équipe de cette ligue et le favori logique à la 1ère place finale et à l’accession ».
Après coup, le coach fréjusien reconnaît que lui-même et ses joueurs étaient stressés avant de rentrer dans le vif du sujet face aux Vauclusiens. « J’avoue oui, il y avait une vraie dose de stress. Après, c’est normal. Comme chaque année, on repart un peu dans l’inconnu, les équipes adverses sont encore un mystère. »
Le bloc en appel
L’intensité, l’implication de Théo Conré et ses partenaires tout au long du match ont plu au technicien varois. Qui lâche encore, « y compris le fait de ne rien avoir lâcher dans la troisième manche qui était mal engagée et s’est avérée disputée jusqu’au bout », alors que le président Alexandre Bonnard estime lui, « peut-être l’année dernière on aurait lâché ce set », saluant ici la mentalité des Fréjusiens, alors que les Avignonnais avaient hissé leur niveau.
Le public, le 7e homme !
Nonobstant l’apport du public – plus de 500 personnes pour ce retour des spectateurs à Sainte-Croix – qui a sans doute joué son rôle de 7e homme, Loïc Geiler sait son équipe perfectible. Et « encore heureux », enchaîne-t-il. Outre la capacité de réaction évoquée plus haut, le plus Estonien des Fréjusiens – à moins que ce ne soit désormais Johan Vahter – a apprécié « le niveau de service, constant, la réception et l’organisation du jeu ». Mais « on doit bien s’améliorer au bloc encore », stigmatise-t-il.
L’étendue du chantier, a fortiori avec un renouvellement d’effectif à quelque 60 %, « on la connaissait. Tout comme on savait ne pas pouvoir se fier aux matches de préparation », qui sont précisément ce qu’ils sont, à savoir des matches pour se préparer. « La compétition, les matches officiels, c’est tout autre chose. »
Le Fréjus Var Volley, qui a rallié la Loire-Atlantique dès jeudi, en verra justement une nouvelle facette ce soir dans l’antre des Nazairiens, anciens partenaires du capitaine varois, Soané Falafala, mais aussi l’une des bêtes noires de Fréjus.
Les statistiques sont ainsi éloquentes, jamais le Fréjus Var Volley ne s’est imposé face aux Maritimes, les cinq derniers duels ayant été sanctionnés par autant de défaites sudistes.
Saint-Nazaire, la dernière bête noire ?
Pour autant, longtemps Fréjus a buté sur Martigues, autre bête noire, avant de prendre une certaine mesure sur les partenaires du “survivor“ Raphaël Attié. Constat quelque peu similaire face au Plessis, le futur champion de France et promu en Ligue A vaincu la saison passée en ouverture du championnat.
Toute série étant vouée à s’achever un jour, et si c’était ce soir ? Début de saison, les équipes pouvant encore apparaître quelque peu en rodage – quand bien même le SNVBA a atomisé France Avenir 2024 la semaine dernière, vainqueur 3-0 à 18, 16, 17 –, l’occasion est peut-être belle… Ou pas…
Réponse ce soir vers 22h, 22h30.