LBM – J8 (3-0 en 1h17 face à France Avenir) : le job est fait, bien fait, vite fait, très bien fait !

Cette saison, avec Fréjus, quand ça déroule, ça déroule ! Les jeunes de FRANCE AVENIR en oint fait une amère expérience samedi à Sainte-Croix, sèchement battus en moins d’1h30…

« C’EST QUI LE PATRON ? », avons-nous titré ce samedi en présentation de cette rencontre de la 8e journée de Ligue B face aux jeunes Fédéraux de France Avenir, génération 2007. Eh bien, la réponse ne s’est pas faite attendre et le Fréjus Var Volley a démontré en 1h17’ qu’il était bel et bien ce patron, et pas incognito du tout.
En ce dernier jour de novembre à la salle Sainte-Croix – une Halle des Sports d’ailleurs bien remplie (600 spectateurs), à la grande satisfaction du président Bonnard, alors que l’affiche, sans faire injure à Guillaume Respaut et ses coéquipiers, n’était pas la plus folichonne de la saison –, les Varois ont fait le job à 20, 13, 18 en leur faveur ! Soit 51 points inscrits par les joueurs de Jocelyn Trillon et José Amet, leur pire marque cette saison, y compris devant les 52 unités scorées contre Cambrai voici deux matches (11-25, 23-25, 18-25) !

La lutte aura été sévère entre JÉRÔME CLÈRE (an haut) et TOBIAS KJÆR pour le titre de MVP, mais le public aura davantage été séduit par le Danois, finalement désigné meilleur joueur de la rencontre

Clère retrouve la lumière

Une correction qui aurait être plus marge encore sans un sursaut en même temps qu’une logique déconcentration locale en toute fin de 3e manche, de 8-21 à 11-22, 15-22, 18-24.

Car de match, il n’y aura pas eu. Ou alors un semblant de suspense jusqu’à 9 égalité dans le set inaugural, lancé par deux aces d’un JÉRÔME CLÈRE retrouvé après son match manqué devant Martigues il y a quinze jours. C’est d’ailleurs l’ancien Saint-Quentinois qui donnait le la côté fréjusien (5 pts sur 9, 6 en cette 1ère manche), comme il le fera à nouveau un set plus tard, lui qui terminera meilleur marqueur (14 pts), tout comme le pointu JOSHUA MARTY.

Les Fédéraux surclassés dans tous les domaines

Face au déluge de bons services qui s’abattait sur eux et qui mettra leur réception en panne, sans de vraies inspirations sur le plan offensif, avec un bloc central mis sous l’éteignoir, France Avenir s’éteindre petit à petit, « incapable de faire preuve du moindre répondant » le remarquait comme tout le monde un CLAUDY RESPAUT particulièrement attentif avec son fils (Guillaume Respaut) d’un côté du filet, son neveu (Jérôme Clère) de l’autre.
De 9-9, la marque passera à 15-10, 21-17 puis 25-20, et 1-0 Fréjus !

Très peu utilisé par son coach, qui lui préfère LOUBEYRE au poste de libero, GUILLAUME RESPAUT, ici en réception, aurait sans doute espérer mieux “chez lui“ que cette cinglante correction infligée par son club de toujours

Le 2e set, lancé par deux nouveaux aces (Marty puis TOBIAS KJÆR, futur MVP), n’apportera pas davantage de suspense (8-6 à 11-6, 15-10 à 21-11 puis 25-13 en 20’, et 2-0 Fréjus) que de réelles émotions au public dans un match sans rythme et sans envolées.

Idem dans le 3e où les “p’tits jeunes“, « pas bons, sans énergie face à une équipe de Fréjus qui a joué juste et a tout fait presque parfaitement » tel que le concèdera Guillaume Respaut, seront rapidement largués (7-2, 8-5 à 13-5, 17-6, 20-8) avant le léger sursaut déjà évoqué. Sursaut sans conséquence aucune, WILLIAM NACK-MINYEM scellant le sort du match d’une attaque rageuse au centre. « On fait le job, dira ce dernier, pris trois points, on ne passe pas trop de temps sur le parquet, on a joué sérieux sans les prendre de haut… »

Sentiment général partagé alors qu’un LOÏC GEILER expliquait ne pas avoir fait tourner son effectif plus que cela. « Il y a Saint-Quentin en fin de semaine, je veux rester sur cette dynamique, j’ai failli le faire un peu plus tôt et puis, Nack et Jérôme ont fait des séries, après, j’ai laissé filer. »

CÉDRIC DA SILVA et l’expérience fréjusienne auront eu raison d’une équipe de FRANCE AVENIR totalement inhibée samedi face à la maestria adverse

Fréjus de plus en plus attendu

Et voilà Fréjus solidement installé sur son fauteuil de dauphin des Ajacciens surpris en terre illacaise, ces mêmes joueurs aquitains battus par France Avenir il y a une semaine.

À la veille de la dernière journée aller, Fréjus, toujours challengé par Martigues (même ratio victoires/défaites mais un set de plus pour Fréjus et 18 pts vs 17), “recolle“ à quatre longueurs de l’équipe insulaire. Mais peu importe.
Pour l’heure, il reste un défi – gagner à Saint-Quentin – pour sceller une excellente première partie de championnat. Mais les Fréjusiens, dont tout le monde (dont un Guillaume Respaut qui les connaît un petit peu quand même) salue la formidable régularité montrée depuis l’entame du championnat, sont désormais attendus. Aussi sera-t-il primordial d’aborder cet ultime déplacement dans l’Aisne avec le même sérieux.

Le pointu français de Fréjus, JOSHUA MARTY, meilleur marqueur des siens à 14 points avec son coéquipier JÉRÔME CLÈRE

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Coupe de France : le tirage au sort lundi à 11h

Mais, avant de se pencher plus en avant sur Saint-Quentin qui est allée surprendre Royan (3-2) en Charente-Maritime samedi, les Fréjusiens guetteront ce lundi (à partir de 11h) ce que leur réservera le tirage au sort des 8es de finale de la Coupe de France, qui ouvriront l’année 2025 (7 janvier). Avec le secret espoir de recevoir une Ligue A, genre un Poitiers comme il y a trois ans.
Une chose est sûre en revanche, si l’équipe poitevine était à nouveau invité en terre varoise, ce serait sans sa star Earvin Ngapeth, puisque lon vient d’apprendre que la natif de Saint-Raphaël, double champion olympique, jouerait son dernier match en France le 25 décembre avant de rejoindre son nouveau club de Fenerbahçe.

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Fréjus Var Volley

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