L’assemblée générale confirme la belle santé du volley à Fréjus !

« Le bureau a voulu décaler l’assemblée générale du club en septembre, au regard de l’actualité qui a perduré jusqu’à la mi-juillet avec la saison de beach entre autres, explique Alexandre Bonnard. Se disant qu’il y aurait peut-être davantage de monde également. »
Souhait qui ne se confirmera pas au final puisqu’en dehors des joueurs de l’équipe 1ère, des dirigeants et quelques bénévoles (dont un représentant de parents), cette AG s’est quasiment déroulée… à huis clos. « C’est dommage, continue le prés’. Mais là, du coup, la rentrée est passée, il y a des entraînements en bas » (l’AG s’est tenue dans la salle Henri-Marquès, au 1er étage de la salle Sainte-Croix, Ndlr), bref, il n’y a pas davantage de monde.

De la salle au sable, il n’y a qu’un pas à Fréjus. Que les volleyeurs du cru ont allègrement franchi pour faire durer une saison de pur plaisir jusqu’à fin juillet !

Effectivement, l’idée n’aura pas séduit – mais il est assez rare, il faut l’avouer, que ce genre de réunion attire toujours beaucoup de monde. Et cela ne viendra pas assombrir un ciel particulièrement au beau fixe au Fréjus Var Volley – d’un autre côté, c’eut justement été bien qu’une petite affluence vienne saluer cette saison historique.

Une saison qui a marqué les esprits !

Car la saison 2021-2022, indéniablement, restera dans les annales du club est-varois.

Pas parce que les pros n’ont jamais fini aussi haut au classement (5es de la saison régulière, puis à deux points de rejoindre les demi-finales des play-off). Enfin, pas seulement…
Pas non plus parce que le club est devenu le 2e club régional (derrière Nice) en terme d’adhérents (336 vs 184, soit une augmentation de 83 % ; et même 580 licenciés « si l’on ajoute les licences évènementielles qui correspondent aux actions menées par Corentin en milieu scolaire »). Enfin, pas seulement…
Pas encore parce que le partenariat privé a lui aussi grimpé en flèche (+ 135 % à 131 K€ fin juin 2022). Enfin, pas seulement…
Pas à cause d’une collection de résultats exceptionnels, « 7 équipes sur 12 figurant dans le TOP 12 hexagonal », à l’image de trois groupes (M18 garçons, M15 garçons et filles) disputant les finales de la Coupe de France de leurs catégories respectives. Enfin, pas seulement…

Un club se solidifie aussi de l’intérieur, avec d’autres recrues arrivées l’année passée, de Lucie Peralta (à gauche) et Maëlle Poirier (derrière le DG) à Fabrice Tardy, le directeur général

Et pas uniquement non plus parce que « la municipalité nous a renouvelé sa confiance et notre subvention et que nous avons enfin obtenu une aide de la Région que nous demandions depuis des années », dixit Olivier Conte, alias le trésorier qui veille à ce que le centime que n’a pas le Fréjus Var Volley ne soit pas dépensé !

Des investissements pour l’avenir

Tous les voyants sont au vert au club fréjusien, qui a parfaitement réussi sa mue et travaille toujours en coulisses pour continuer de se structurer. « À la faveur de l’embauche d’un directeur général, Fabrice Tardy, mais également de deux étudiantes (Master, mention RH) en alternance – Maëlle Poirier et Lucie Peralta – qui répondent au besoin et à la nécessité de renforcer notre équipe administrative. »  

Le volley fréjusien pense également à l’avenir, qu’il envisage au sein de l’élite hexagonale à court terme. Ainsi le FVV s’est-il doté de panneaux publicitaires Leds (2 x 30 m que l’on a pu voir sur les deux largeurs de terrain dès le match de rentrée contre Cannes il y a dix jours), « optionnels pour l’instant, mais qui deviendront obligatoires en Ligue A ». Un investissement de près de 50.000 € qu’il conviendra de renouveler à la même hauteur pour équiper la longueur de terrain cette fois.

Tout au long de la belle saison passée, les Fréjusiens ont fidélisé un peu plus de monde encore dans les travées de Sainte-Croix… Et avec ses actions dans le milieu scolaire, “Coco“ Suc est devenu une véritable coqueluche auprès des jeunes supporters/trices

Une vitrine mais pas que…

Et il y a bien sûr l’aspect sportif. Avec un recrutement qui monte chaque saison en valeur, et une ossature conservée (sept joueurs ont renouvelé leur bail : les “anciens“ Suc, Falafala, Macarro, et les plus récents Karpinskii, Ozolins, Ostvik) à laquelle a été adjointe un trio de joueurs français (Antonin Roulleau, Joshua Marty) ou francophone (avec l’expérimenté libero, Jelle Ribbens) et un Serbe, en la personne de Nikola Zugic.

Le tout sous les ordres d’un coach, Loïc Geiler, qui entame sa 10e campagne dans l’est-Var et pour qui la progression va constant également : celui qui avait été désigné meilleur entraîneur de Ligue B par ses pairs, a encore vu son travail reconnu à la faveur de l’appel de la Fédération et d’Andrea Giani pour l’assister aux commandes de l’équipe de France !

D’un coach sacré au plus haut niveau international avec la victoire dans la Nations League l’été dernier…
… à l’obtention du label OR de Club formateur 2022, dont le club fréjusien n’est pas peu fier), voilà un bref mais tellement vrai résumé de ce qu’est le FRÉJUS VAR VOLLEY, une grande famille qui se développe sérieusement mais sans se prendre pour ce qu’elle n’est pas et tout en gardant ses/ces vraies valeurs…

Le Centre de formation à la rentrée 2023

Mais le sportif ne se résume pas uniquement aux pros. À l’image de ce projet de Centre de formation, qui devrait voir sa concrétisation à l’orée de la prochaine saison. « Un projet à 80.000 € qui suppose surtout un énorme cahier des charges mais qui nous permettra, on l’espère, de garder nos pépites formées au club », masculines (les Nathan Bonnard, Guillaume Respaut, Melvin Aubagne entre autres, tous trois pensionnaires du Pôle espoirs de Cannes – avec Thomas Schmitz Strauman qui les y a rejoints cette année – et qui s’imposent de plus en plus comme les leaders de la réserve de Pierre Vivier en Nationale 3) ou féminines avec Coralie Numa, Luxiane Lengray et Clara Bezerga, membres du Pôle espoirs de Boulouris.

Aussi confidentielle eut-elle pu être, cette assemblée générale aura confirmé l’excellente santé du Fréjus Var Volley et le retour de la discipline au plus haut niveau, le Graal et la Ligue A désormais tout proches, et en même temps encore si loin. Mais on y a va, doucement ET sûrement, avec des bases solides et solidifiées.

Autant d’éléments qui font sans conteste du volley le sport collectif n°1 à Fréjus à l’heure actuelle.

Un club encore, qui n’oublie pas de soutenir les nobles causes, ici OCTOBRE ROSE, là l’association Marfans que défendait Julien Laporte

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