Soirée partenaires au Kazaar : la saison est (bien) lancée

Après avoir investi l’écrin de la villa Aurélienne ces deux dernières années, le Fréjus Var Volley s’est déplacé vers le front de mer de la cité romaine et, plus précisément, l’établissement Le Kazaar pour sa présentation de saison, à deux doigts… d’être les pieds dans l’eau.

Une soirée conviviale entre partenaires, dirigeants, joueurs, institutionnels… comme de vraies retrouvailles familiales à l’aube d’une campagne que tout un chacun espère bien évidemment encore meilleure que la précédente. Mais, avant d’attaquer le sportif et les ambitions fréjusiennes pour ce qui sera la 6e campagne en Ligue B, saluons d’ores et déjà le bel été (studieux et ô combien enrichissant) d’un Loïc Geiler, appelé depuis quelques mois à assister le sélectionneur national, Andrea Giani.

Olivier Conte, trésorier du Fréjus Var Volley, et le président Alexandre Bonnard, qui entourent Patrick Perona, adjoint au maire de la ville de Fréjus, délégué au sport. Et rassurez-vous, les verres vides d’Olivier et Alex, c’est juste pour la photo…

La VNL à Geiler, le “Mondial“… à Minelli

Un coach vainqueur de la VNL (Volley Nation League, celle que l’on appelait encore il y a peu la Ligue mondiale de volley “in french“) fin juillet, et qui comme tous les Bleus ambitionnait d’étendre cette suprématie sur la planète volley à travers un titre mondial, le seul encore manquant au palmarès tricolore. Oui mais voilà, sans doute un peu émoussés, moins « au sommet qu’on ne pouvait l’être sur la VNL », analysait Geiler, Ngapeth, Brizard, Chinenyeze et consorts sont tombés en quarts de finale devant le champion d’Europe italien, une squadra azzurra qui allait conquérir l’or mondial quelques jours plus tard, brisant un autre rêve, celui à domicile de la Pologne.

Ce qui vaudra d’ailleurs ce trait d’humour d’un coach pas revanchard à envers son nouvel assistant… transalpin, Mattia Minelli, au moment de le présenter, « Mattia est italien et… champion du monde ».

Un assistant qui, durant quelques semaines, aura pallié l’absence de l’entraîneur en chef pour, avec l’aide de Pierre Vivier, assurer la préparation d’avant-saison. Avec un grand bonheur, tant pour lui-même que pour les joueurs, anciens comme le cap’tain Soané Falafala « tout s’est parfaitement déroulé », comme nouveaux, tel Jelle Ribbens, le néo-libéro belge, « c’était nouveau pour lui comme pour nous, mais la préparation a été idéale ».

Par ailleurs très sollicité au sortir du Mondial un peu manqué des Bleus, Loïc Geiler a présenté son effectif (ci-dessus, Suc, Falafala, Macarro, Marty, Zugic et Otsvik), ainsi que son “champion du monde“ de nouvel assistant, l’Italien Mattia Minelli (en haut).
Et l’on remarque Olivier Conte toujours au milieu, certain de figurer sur toutes les photos, LOL…

Quatre arrivées, et non des moindres…

Les p’tits nouveaux justement, il y en a moins que les saisons précédentes finalement, le FFV ayant conservé une vraie ossature, autour des “dinosaures“ Coco Suc (6e saison au club), Soané Falafala (5e) ou encore Dani Maccaro (4e) et des p’tits nouveaux… de l’an dernier, du passeur Lucas Soldner au pointu russe, Evgueniy Karpinskii, en passant par les deux “forçats“ de l’été, Atvars Ozolins et Petter Otsvik. Ces deux derniers ont tous deux participé aux qualifications pour l’Euro 2023 avec leurs sélections respectives (Lettonie et Norvège), “Ozo“ y ajoutant la Golden European League (“la D2 de la VNL“) pour une 10e place finale.

Pour compléter cet effectif, Fréjus aura donc recruté un nouveau libéro d’expérience, Jelle Ribbens, qui arrive de Ligue A et de Nice. Ce natif d’Anvers (30 ans) a déjà pas mal bourlingué dans l’hexagone, passant par la Ligue B (Orange, Nancy, Toulouse, Nice) et la Ligue A (avec les Spacer’s, avant de connaître deux accessions avec l’équipe lorraine puis la formation azuréenne).

Le central d’Ajaccio, Antonin Roulleau, 194 cm sous la toise, viendra lui aussi apporter de son expérience et, à 26 ans, de ses huit saisons passées entre Bretagne (Rennes, Nantes et Saint-Nazaire -> ah là, je vais me faire tuer si j’écris que Nantais et Nazairiens sont Bretons, lol), Picardie (Saint-Quentin) et Corse (Ajaccio).

Enfin, en attaque, on aura le choix entre la fougue et la jeunesse de l’ancien Parisien Joshua Marty (19 ans, 2,00 m) et la rigueur métronome et expérimentée du Serbe Nikola Zugic (25 ans, 1,98 m), qui sort d’une finale du championnat de son pays avec le club du Spartak Subotica et qui a affronté Montpellier en CEV il y a quelques saisons…

Cannes, Cannes, Cannes : yes we can !

Un effectif dont on pense le potentiel supérieur à ses devanciers – mais on aura bien l’occasion d’en reparler dans les jours, semaines et mois à venir – et qui, après des confrontations avec le voisin avignonnais, prend la route de Martigues ce week-end pour y disputer le tournoi de la cite que l’on appelle la Venise provençale, avec l’équipe de Raphaël Attié comme premier adversaire puis le Mende Volley Lozère – que l’on annonce ambitieux – ce samedi, le Grand Nancy de “papa“ Ngapeth et enfin le GFCO Ajaccio de Théo Conré.

Puis ce sera l’AS Cannes de Jason Haldane samedi prochain (le 24 à 18h) dans le cadre du Challenge Fabiani, avant un ultime match de préparation face à… l’AS Cannes dans la semaine suivante, le tout nous emmenant aux trois coups du championnat contre… l’AS Cannes, le 1er octobre à 20h ! Pour un vrai festival on l’espère !

L’occasion de croiser et remercier les partenaires (ici Bernard Santos, directeur de l’agence BERSAN Immobilier), “logé“ par M. le président. Une petite rallonge M. Bersan ?
Et que serait le Fréjus Var Volley sans ses drôles de dames, supportrices de la première heur, bénévoles et ô combien indispensables ?… Et cela sans oublier celle qui est derrière l’appareil, une certaine Ewa…

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Tout beau, tout neuf le maillot façon super-héros !

Il est Manceau d’origine (la plus belle des qualités), ancien volleyeur lui-même, mari d’une volleyeuse (Anabelle), papa d’un (prometteur) volleyeur (Arthur). Il est aussi dessinateur et coloriste de BD et de Comics, l’un des cinq “papas“ à avoir fait renaître Goldorak il y a un an tout juste. Il s’appelle Alexis Sentenac pour l’état civil, Sentenac (tout court) de son nom d’artiste qu’il est avec son ami et associé, Brice Cossu, dans leur Cabs Atelier, 9 rue Castelli au cœur du Circuit des métiers d’art de la Ville de Fréjus.
Surtout, Sentenac est celui qui a dessiné le maillot que porteront les volleyeurs fréjusiens. Une livrée domicile avec un bleu assez prononcé à domicile (hors le libero), beaucoup plus clair pour le maillot extérieur. Et plus encore, pour rester dans l’univers de son auteur, une inspiration “super-héros“ et les immanquables “bulles“ qui siéent parfaitement. Une très jolie tunique qui, on l’espère, donnera tous les pouvoirs à Falafala et ses partenaires.

La livrée 2022-2023 du maillot des volleyeurs fréjusiens, que l’on doit à M. Sentenac, en tee-shirt gris aux côtés de son épouse Anabelle et d’une ancienne joueuse de la N3 féminine, Stéphanie Tatinclaux

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