Et à la fin, il n’en restera qu’un. Cette expression rendue célèbre par l’animateur Denis Brogniart dans l’émission de divertissement Koh Lanta, ne serait pas inappropriée à l’aube de ce premier grand week-end de finales de la Coupe de France jeunes. Qui concerne le Fréjus Var Volley au titre de son équipe M18 masculine ces 14 et 15 mai, avant les M15, garçons et filles dans une semaine (*).
Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Sur les 174 clubs engagés dans la compétition débutée le 17 octobre 2021, il en reste encore 12, réunis en région parisienne (à Sartrouville, commune des Yevlines), pour la phase finale. Et dimanche en fin d’après-midi, il n’en restera qu’un.
Et si Fréjus était celui-là ? Pour ne rien vous cacher et ne pas mentir, la route est encore longue pour les garçons de Pierre Vivier. Pour être ce collectif survivant dimanche soir, les Fréjusiens auront dû en passer par cinq matches. Pas nécessairement tous gagnés, mais il en faudra a minima 4 sur 5.
À savoir un ou deux dans les matches de poule ce samedi pour sortir dans les deux premiers et rejoindre le tableau final à huit équipes.
Sur le pont dès 9h samedi
À 9h ce samedi matin, les Varois affrontent Marignane Volley-Ball, avant d’enchaîner à 13h30 face au Harnes VB. Qualifiés en tête de leur poule, Bonnard et ses partenaires joueraient le 2e de la poule B (PUC, Hyères-Pierrefeu ou Narbonne) ou le 2e de la poule C (Charenton, l’ASBA Montpellier ou le TOAC TUC, soit Toulouse Université Club).
Beaucoup d’impondérables peuvent donc surgir après la phase de poules, ainsi que le reconnaît le coach fréjusien, Pierre Vivier. « Il faudra un peu de chance sur le tirage au sort qui déterminera quel deuxième jouera le club sorti en tête de notre poule par exemple. À défaut, si nous finissions 2, il serait bon d’éviter Narbonne, gros candidat. Mais d’abord et avant tout, il nous faut sortir de la première phase avant d’envisager les tours à élimination directe dimanche. »
Marignane et ses champions du monde de beach
Marignane, Fréjus connaît. Battu deux manches à rien (à 23 et 20) lors du tour #7 salle Sainte-Croix début avril. « Nous les connaissons d’autant mieux que c’est peu ou prou l’ossature de l’équipe de N3, que nous avons également jouée cette année en championnat seniors. Maintenant, oui, nous avions perdu le 3 avril mais je pense qu’ils sont prenables. » Les Marignanais ont de plus cette particularité de s’appuyer sur la paire Théo Rotar (pointu) – Arthur Canet, tout simplement championne… du monde U19 de beach depuis leur sacre en décembre dernier en Thaïlande.
Quant aux Nordistes, Pierre Vivier a certes vu quelques vidéos mais, tout comme ses joueurs, il devrait vraiment découvrir cet adversaire sur le terrain samedi en début d’après-midi. « J’ai juste entrevu que c’était une équipe apparemment moins physique que Marignane pour nous-mêmes. Avec un jeu peut-être un peu stéréotypé, mais pas facile à jouer. Si nous sommes sérieux et mettons suffisamment d’agressivité, nous pouvons l’emporter. »
L’entraîneur varois pourra, sur ces finales, s’appuyer sur un effectif au complet. Y compris avec son capitaine, Nathan Bonnard, pourtant victime d’une luxation ouverte de l’auriculaire de la main droite il y a quelques semaines. Opéré dans la foulée de cette blessure, Nathan a tout fait pour être prêt pour ce déplacement et ce rendez-vous au milieu de ses copains. « J’ai juste fait appel au passeur de l’équipe régionale, Thomas Schmitt, au cas où… »
À Sartrouville, il faudra aux Fréjusiens être « confiants en nos forces et nos moyens. Mais ne pas partir pour autant la fleur au fusil, bien conscients que nous pouvons finir 1ers comme 3es ». Pour croire en leur rêve jusqu’au bout !
Le groupe fréjusien : 2. Guillaume Respaut, 3. Noah Barc-Cysique, 5. Melvin Ebagne Yon, 6. Gabriel Pokoj, 8. Nathan Bonnard, 10. Ethan Tabamer, 12. Mathis Pauchet (libéro), 15. William Racicot, 19. Quentin Descombes, 20. Arthur Sentenac, Thomas Schmitt. Entraîneur : Pierre Vivier.
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(*) Six équipes étaient engagées par le Fréjus Var Volley cette saison sur la Coupe de France jeunes. À raison des masculines et des féminines, en M18, M15 et M13. Au final, 50 % de celles-ci sont encore en lice au moment d’aborder les phases finales (M15 garçons et filles, M18 masculins). Les M18 féminines ont passé deux tours avant de céder au 3e face au RC Cannes et l’AS Monaco. Même bilan final pour les M13, garçons et filles.
