Ligue B – Fréjus aime les statistiques !

À cinq journées de la fin de la phase régulière – rappelons que les huit premiers se qualifient pour la phase de play-off, disputés de manière traditionnelle avec des confrontations directes en deux matches gagnants (1 vs 8, 2 vs 7, 3 vs 6, 4 vs 5), un petit point statistique s’impose.

17 journées ont été disputées, 81 matches joués (4 rencontres en retard, dont deux pour Avignon, France Avenir et Rennes) depuis les trois coups en octobre dernier !
Sur ce total, 20 matches sont allés au set décisif, six pour le seul Fréjus Var Volley (5 victoires vs 1 défaite), cinq pour Illac (1-4), Martigues et Mende (2-3).
Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que 27 matches ont vu des sets aller au-delà des 50 points (soit une manche conclue à 26-24).

Les Martégaux de Raph’ Attié sont les spécialistes du genre, huit de leurs rencontres ayant vu a minima un set compter 51 points. 7 matches pour Avignon, 6 pour Saint-Quentin et Ajaccio, 5 pour Nancy, Illac, Mende et Rennes, 3 pour le leader nazairien et 2 pour la lanterne rouge, France Avenir !

Evguenii Karpinskiy est le meilleur marqueur fréjusien, avec 277 points inscrits en 59 sets disputés…

Le record à 72 points pour Fréjusiens et Nazairiens !

Mais ce sont encore une fois les Fréjusiens (5 sets au-delà de 50 points, 2 gagnés) qui se distinguent, ayant fait monter lors des deux dernières sorties le rythme cardiaque et le curseur jusqu’à 72 points (35-37 au 4e set devant Saint-Nazaire) ou 60 points (31-29 pour sceller la victoire en Avignon samedi dernier).

Trois sets dépassent encore les 60 points (62 très exactement), à 32-30 pour Saint-Nazaire devant Nancy, Saint-Quentin devant France Avenir, Avignon s’imposant de la même façon contre les “jeunes pousses“ du Centre national de haut niveau. 

Alors, que retenir de ces statistiques ? Que ces équipes ont, pour certaines d’entre elles (dont Fréjus, dominé à 26-28 et 25-27 après avoir concédé le set initial à… 24-26), quelques difficultés dès lors qu’arrive le “money-time du money-time“. Mais l’observateur plus optimiste notera aussi le verre à moitié plein pour constater que ces formations se battent jusqu’au bout et jusqu’à l’ultime point.

Rester soudés et consistants jusqu’au bout d’un match, c’est ce que le coach fréjusien, Loïc Geiler, ne cesse de marteler à ses joueurs, ici Atvars Ozolins et Peter Otsvik

Dans le TOP 4 pour aborder les play-off ?

Pour les hommes de Loïc Geiler, remporter le 4e set devant le SNVA aurait permis d’ajouter au minimum un point au compteur varois. A contrario, si le Fréjus Var Volley avait concédé ce même 4e set aux Vauclusiens la semaine dernière, c’est au minimum un point qui aurait été perdu. Donc, on se réjouira que tout ceci s’équilibre au final.

Pour autant, sur les cinq derniers matches restants (Rennes, Nancy et Saint-Quentin à Sainte-Croix, Mende et Ajaccio en Lozère et sur l’Île de Beauté), il serait bon de faire le plein et aller chercher le max’ de succès en trois ou quatre manches. Histoire d’essayer de combler quelque peu le retard actuel sur Saint-Quentin (3e, 6 pts) et Illac (4e, 4 pts) pour obtenir le meilleur classement en vue des play-off !!!

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Fréjus Var Volley

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