Ligue B J7 : Fréjus reprend le combat à Saint-Quentin

Leur victoire (3-1) face aux Martégaux il y a quinze jours avait alors permis aux Fréjusiens de doubler leur adversaire du soir et de monter sur la 3e marche du podium de cette Ligue B au soir de la 5e journée. Exempts un tour et une semaine plus tard, les joueurs de Loïc Geiler ont vu leurs homologues de la cité provençale leur reprendre cette 3e place à la faveur de leur victoire (3-1) devant Saint-Quentin.

Et c’est précisément vers Saint-Quentin que le Fréjus Var Volley s’est envolé ce vendredi via Lille pour retrouver, demain samedi 20 novembre, le chemin du championnat et la 7e journée.

À l’occasion de cette dernière, c’est un peu un nouveau départ qui attend les Fréjusiens après un premier tiers de saison – « avec les sept semaines de préparation depuis la mi-août », compte Loïc Geiler – globalement positif. Pas question de verser dans un optimisme béat non plus, mais force est de reconnaître qu’avec quatre victoires, une défaite et 11 points au compteur, « on est parfaitement dans les temps ».

« On est justes dans ce que l’on propose et on sait quels sont nos points forts et nos points faibles. Nous avons eu le temps de bien analyser cette première phase et avons très bien bossé durant ces deux semaines sans match. Y compris physiquement, domaine où l’on a remis une “couche“ pour finir au mieux cette année. »

Evguenii Karpinskiy n’a pas encore donné sa pleine mesure sous la tunique fréjusienne. Sera-ce pour cette deuxième partie des matches allers ?

Un week-end “off“ qui tombe à point nommé

Le week-end “off“ la semaine passée est donc « tombé à point ». À mi-chemin du terme de la phase aller (Saint-Quentin, Rennes et Nancy à l’extérieur, Mende et Ajaccio à Sainte-Croix) et à un match supplémentaire (à France Avenir le 20 décembre) de la coupure de Noël. À noter que le premier match 2022 se disputera à Sainte-Croix le 8 janvier en Coupe de France face à… Saint-Quentin.

Pour l’heure en tout cas, ce voyage dans la préfecture de l’Aisne débute donc ce qui est en même temps une dernière ligne droite jusqu’au terme de cette année civile qu’une seconde partie de campagne avant la prochaine coupure. Dans son ambition d’intégrer le Top 4 au terme de la saison, le chemin fréjusien passe donc à tout le moins par une perf’ en terre picarde.

Le club de l’ancien Fréjusien (2019-2020) Julien Bernard campe actuellement en milieu de tableau, ayant remonté la pente après des débuts délicats (revers consécutifs face à Nancy puis à Martigues) en enchaînant les succès devant Rennes et France Avenir, et à Saint-Jean d’Illac.

Théo Conré, désormais parfaitement remis de sa lésion au pectoral et totalement apte à tenir sa place dans le collectif fréjusien

SQV : un effectif largement bouleversé

Même si la formation aquitaine ne semble toujours pas avoir digéré sa défaite à Sainte-Croix (avec encore trois revers supplémentaires après ce tie-break perdu dans le Var), cela n’enlève rien au mérite et aux atouts des Saint-Quentinois toujours aux mains de Dario Dukic (depuis 2018, après y avoir évolué huit saisons comme joueur entre 2002 et 2011).

Un entraîneur belge d’origine bosnienne qui n’a pas hésité à renouveler en profondeur son effectif à l’intersaison, malgré une saison honorable (5e de phase régulière, 3e de son groupe de play-off).

Julien Bernard et Jérôme Clère

Outre Bernard, seuls le libero argentin Tomas Ruiz, les centraux Joël Soltin et Killian Weidner sont restés dans l’Aisne. Le club picard a ainsi changé sa paire de passeurs (Mourier, ex-Martigues, et Serreau, ex-Mende, ce dernier se faisant finalement souffler sa place par l’arrivée tardive depuis Nice et la Ligue A d’un certain Jérôme Clère (*) bien connu du côté de Fréjus), mais également fait appel à quatre autres étrangers – le pointu Daniel Pinho (Brésil), le RA Niklas Kronthaler (Autriche) et les centraux Iliya Petkov (Bulgarie) et Pablo Guzman (Argentine).

Et, comme il le déclarait tout récemment dans les colonnes d’un quotidien local picard, Jérôme Clère a aujourd’hui « trouvé ses marques » au sein d’un « bon club, avec un bon coach ». Peut-être n’est-il pas besoin de voir plus loin pourquoi le SQV commence aujourd’hui à bien tourner, Rennes, Illac et France Avenir peuvent en témoigner…

Atvars Ozolins et Johan Vahter, deux des belles satisfactions du recrutement fréjusien à la dernière intersaison…

__________________________________________________________________________________________________________________________

(*) Jérôme Clère (31 ans) est le fils de Jean-Michel, ancien passeur de Cannes en Pro A et de Céline, joueuse du Saint-Raphaël Var Volley-ball. Il a commencé le volley à l’âge de 8 ans à l’AMSLF, avant de rallier Toulon, Cannes et de revenir à Fréjus où il débute en équipe 1ère à l’âge de 17 ans. Son parcours l’emmènera ensuite au CAC Alès (2009-2015), à Nice (2015-2017), Narbonne (2017-2018), chez les Helios Grizzlys de Geisen (Allemagne, 2018-2019) au Hypo Tirol Alpenvolleys Haching (Autriche, 2019-2020), puis retour sur la Promenade des Anglais (2020-2021).

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Social Media

Les plus populaires

Get The Latest Updates

Subscribe To Our Weekly Newsletter

No spam, notifications only about new products, updates.

Categories

Fréjus Var Volley

Sur le même sujet