Play-offs LBM : à Illac, Fréjus doit de suite se mettre dans le train-train des quarts

N’est pas l’équipe de France de football qui veut… Qui a voyagé en avion privé entre Paris et Lille lors du dernier rassemblement international pour aller disputer un match amical dans le Nord contre l’Afrique du Sud. Un déplacement qui a déclenché une petite polémique en ces temps où l’environnement que les économies d’énergie revêtent une importance toujours plus grande.

Un avion qui déraille

Les volleyeurs de Fréjus, eux, ont eu la désagréable surprise d’apprendre en ce début de semaine l’annulation pure et simple de leur avion ce vendredi pour gagner Bordeaux, afin d’aller disputer leur quart de finale aller à Illac.

Résultat, le FVV s’est rabattu sur un autre mode de déplacement, « le train et un petit voyage de 8 heures », raconte l’entraîneur fréjusien, Loïc Geiler. Et traverser la France du sud-est au sud-ouest ne se fait pas réellement sur une LGV (Ligne à grande vitesse), mais davantage sur une “LMV“ (moyenne vitesse), voire une “LPV“ (petite vitesse), y compris pour une équipe de LBM (Ligue B masculine)…

Waouh ! C’est un block, que dis-je, c’est un mur ! Qu’en dis-tu Evguenii ?

Le moment de vérité

L’on comprend mieux dès lors la réflexion du coach lorsqu’in lui demande si ce quart de finale se présente bien. « Ça se présente », répond-il avec une moue quelque peu désabusée, mais avant de retrouver très rapidement de l’enthousiasme à la veille d’un challenge ô combien excitant, « le résultat final parlera ».

Car tout se joue maintenant, avec un nouveau championnat qui commence. « Où il n’est plus temps de faire des essais, d’expérimenter des choses. Au contraire maintenant, on va voir si tout ce que l’on a travaillé durant cette saison pour préparer les play-offs se vérifie sur le terrain, si l’on était dans le vrai ».

À ce sujet d’ailleurs, et après la relative bonne fin de saison réalisée par Soané Falafala et ses coéquipiers depuis la victoire à Ajaccio (celle en Coupe de France), le coach fréjusien tient aussi, avant le coup d’envoi, à prévenir ses joueurs de tout excès de confiance. « Ce n’est pas parce que l’on a bien fini, ou plus exactement fourni de meilleures prestations qu’il faut croire que tout est arrivé. Il faut a contrario conserver cette concentration, cette approche des matches qui nous sied bien… »

On vous le disait, le “Ozo“ nouveau est arrivé ! Parce qu’il le vaut bien…

« Chacun sait ce qu’il a à faire »

Tout comme il ne faut pas s’arrêter au fait d’avoir un moment fait jeu égal avec Poitiers en Coupe de France. « Illac a joué en amical contre Poitiers également, ils ont perdu 3-0, mais tout cela ne veut rien dire. Nous de notre côté sommes allés gagner 3-1 à Martigues il y a une semaine. »

Il importe que « tout le monde soit bien, que chacun fasse ce qu’il sait faire et ce qu’il a à faire, en jouant libéré, en donnant ce qu’il peut donner à cet instant précis ». Après avoir « chargé » la semaine précédente, « l’entraînement a été un peu plus léger » sur ces derniers jours. Pour « mettre chacun dans les meilleures dispositions », conserver de l’influx et de l’énergie, de l’intensité, de l’explosivité dès l’entame du match. « De toute façon, on ne passera pas avec sept joueurs, c’est tout le groupe qui doit être concerné. »

Tout le monde doit être concerné

En ce sens, le coach varois a pu, du fait des blessures qui ont touché son effectif sur les dernières semaines de phase régulière, concerner des garçons ayant moins de temps de jeu – on pense ici à un Piele Halagahu, au soutien pour pallier l’absence de Karpinskiy contre Saint-Quentin – alors que d’autres sont revenus en (excellente) forme au bon moment, tel un Falafala explosif et intenable, qui aura totalement fait oublier l’absence d’un Théo Conré par exemple.

Après la conclusion contre les Picards le 19 mars, les Fréjusiens ont donc enchaîné avec le 8e de finale de Coupe de France contre le Stade poitevin Volley-Beach (défaite 1-3 dans une salle Sainte-Croix que l’on espère aussi comble mercredi 13 avril prochain pour le quart retour). « Une parenthèse, un bonus que les joueurs ont gagné, qu’ils sont allés chercher. Pour moi, c’était davantage un moyen de faire un constat et de préparer l’avenir, voir ce qu’il peut nous manquer dans notre objectif qui est, à terme on le sait, de rejoindre la Ligue A. »

Sans faire de bruit, lui aussi (Petter Ostvik) a fait sa place dans la rotation fréjusienne

« Je préfère gagner le 3e match,
car on sera qualifiés »

Un peu dans cette optique, et si l’on peut avancer que le recrutement l’est déjà bien (avancé, Ndlr), voire en voie de finalisation, partant d’un groupe dont l’ossature sera conservée – mais on aura le temps d’y revenir… –, l’heure est à ce play-off.

En terre girondine – une fois… ou deux si Fréjus était amené à revenir le 16 avril pour une “belle“ –, Macarro, “Ozo“, Karpinskiy et consorts s’apprêtent « à livrer une belle bataille. Sur le papier, les deux équipes sont assez proches, présentant un groupe homogène. La victoire se jouera autant sur la gestion mentale que physique ».

Avec l’avantage – « qu’ils sont allés chercher et méritent amplement » – de jouer deux matches à domicile s’il y a lieu. Pour Loïc, « si l’on peut gagner dès le premier, je prends ». Avant de se reprendre et de conclure avec une remarque pleine d’à-propos, « dans l’absolu, je préfère à la limite gagner le troisième match, le deuxième là-bas, parce que cela voudra dire qu’on est qualifiés »

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LIGUE B MASCULINE : Play-offs – QUARTS DE FINALE

Saint-Nazaire VBA (1er) vs Rennes EC VB (8e)
Grand Nancy VB (2e) vs Avignon VB (7e)
Saint-Quentin VB (3e) vs Martigues VB (6e)
AS Illac VB (4e) vs FRÉJUS VAR VOLLEY (5e)

Série en deux matches gagnants avec 1er match (et 3e éventuel) chez le mieux classé.
Aller : 9 avril / Retour : 13 avril / “Belle“ : (s’il y a lieu) : 16 avril

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Une salle Sainte-Croix pleine, voilà ce que l’on espère très prochainement dans l’élite hexagonale, voire dès mercredi 13 pour le retour contre Illac

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Fréjus Var Volley

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