La fin s’approche, et le Fréjus Var Volley dispute ce samedi en terre lozérienne l’avant-dernier voyage de la phase régulière (restera un match à Ajaccio le 12 mars). Comme c’est le cas depuis quelques semaines et en dépit de secousses deci-delà, le club varois entreprend ce déplacement avec une unique ambition : s’imposer !
Après sa déconvenue (1-3) devant Rennes voici une semaine tout juste en championnat, le Fréjus Var Volley s’est repris de façon exceptionnelle – et quelque peu inattendue tout de même, mais on ne va s’empêcher de savourer – en allant chercher sa qualification sur l’Île de Beauté pour les 8es de finale de la Coupe de France (tirage ce vendredi après-midi). Un résultat acquis à la faveur de trois dernières manches d’un très haut niveau, celui auquel peuvent donc prétendre les Fréjusiens, mais surtout celui auquel l’on aspirerait à les retrouver à chaque rendez-vous.
Aller chercher la decima
Samedi à Mende, avant-dernier du classement avec 4 victoires, 12 revers (*), Fréjus sera en quête de sa 10e victoire en saison régulière. L’équipe varoise égalerait ainsi son meilleur score de 2018-2019, lors de son année “rookie“ en Ligue B (10 victoires alors accompagnées de 12 défaites dans un championnat à 12 équipes). Et, au regard du ratio victoires/défaites des Fréjusiens cette année (9-7 avec 4 matches à joueur), on se rend aisément compte de la progression du club est-varois dans la division.
Au-delà de cette performance, pas anecdotique mais pas primordiale, l’important est avant tout pour Soané Falafala et ses coéquipiers de renouer avec le succès. Avec toujours cette ambition de récupérer la meilleure place possible dans l’optique des play-offs.
« On a super bien parlé »… après
« On a perdu en qualité de communication, ce qui a engendré de petites incompréhensions entre les joueurs, explique Loïc Geiler, revenant sur la déconvenue rennaise. On a eu tendance à se mettre davantage de pression sur la finalité plutôt que notre façon de jouer, l’état d’esprit… »
Et le coach est-varois de continuer, « on s’est montrés trop timides. Mais on a super bien parlé tous ensemble après ce match, mis des choses au point sur notre façon d’aborder les matches. Moi-même, je me suis également remis en question par rapport à ce que je peux demander au groupe ».
Beaucoup de sourires à Ajaccio
La qualif’ décrochée trois jours plus tard au Palais des sports ajaccien, U Palatinu, est-elle le premier signe tangible de ce changement d’approche ? On ne voudrait rien d’autre que le croire, mais la certitude viendra du renouvellement de cette qualité de jeu. « Il y avait beaucoup de sourires au terme des trois sets absolument magnifiques – on fait 15 aces pour 8 fautes, on enchaîne les blocks… – que nous avons livré pour aller chercher cette victoire. Ça fait du bien… »
Certes, le fait de disputer une rencontre à élimination directe avec une issue on ne peut plus claire – plutôt qu’un rendez-vous “habituel“ de championnat, où la possibilité de se rattraper peut potentiellement intervenir dès la semaine suivante – eut pu jouer pour les Fréjusiens.
La pression… juste sur l’approche du match
Mais Loïc Geiler ne le croit pas. « Non sincèrement, on se met toujours de la pression. Mais sur notre qualité d’approche du match, de faire preuve d’un état d’esprit batailleur, de se mettre dans les meilleures dispositions pour placer notre jeu… Après, on peut être battus par plus forts. Mais notre approche doit rester celle-là… »
Un jour au plus haut, le lendemain pas loin d’être au plus bas, le Fréjus Var Volley doit, comme ne cesse de le demander le duo d’entraîneurs Geiler-Haldane, gagner en régularité… pour rester tout en haut. Sous peine de se mettre à l’amende…
_____________________________________________________________________________________________________________
(*) La Ligue B masculine devrait accueillir un 12e engagé la saison prochaine. Qui pourrait (devrait) être l’ASU Lyon VB, seul club du championnat Élite à avoir déposé un dossier et ainsi fait montre de sa volonté d’accession, indépendamment des décisions que prendra le gendarme financier en fin d’année.
Aucune relégation devrait donc de fait sanctionner l’actuelle campagne en Ligue B, qui conserverait ses 11 pensionnaires actuels. Là encore en fonction des arbitrages de la DNACG (Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion).
_____________________________________________________________________________________________________________