Pas très longue la trêve dans le volley national : les clubs de Marmara SpikeLeague se sont retrouvés dès le 30 décembre… 2023 et remettent le couvert ce mercredi, et ces dames n’auront pas été épargnées, également en lice le 30 décembre et de retour quant à elles le 6 janvier. Et à peine plus de repos pour la Ligue B qui reprend ce 3 janvier !!! Le Fréjus Var Volley s’y colle donc en recevant ce soir (20h) les Pirates du ROYAN ATLANTIQUE VB.
Centurions devenus pirates !
« Ils nous ont volé notre recette… PIRATES », lançaient les trois célèbres bigoudènes dans une pub va nuant les plats cuisinés de la marque TIpiak. Mais ce ne sont pas là les pirates qui fouleront le parquet de Sainte-Croix dès ce 3e jour de 2024. Ce ne sont pas davantage des pirates de la cité malouine, ni même ceux marchant dans les pas du plus illustre des corsaires, le Dunkerquois Jean Bart.
Non, ces pirates-là viennent de l’Atlantique, débarqués dans un port de Charente-Maritime, celui de Royan. Centurions (que l’on connaît bien à Forum Iulii) devenus pirates à l’orée de la présente campagne. Et comme tous bons pirates qui se respectent, ceux-là ne se laissent pas faire, n’ont peur de rien et vendent toujours chèrement leur peau.
Avec l’un des petits budgets annoncés de la Ligue, les Maritimes sont entrés de plain-pied dans cette division et un monde professionnel qu’ils découvraient à la faveur d’une invitation de la LNV pour faire face à la double défection au terme de la dernière campagne de l’ASUL Lyon (où évolue aujourd’hui un certain Nathan Bonnard) et d’Avignon – Reims, prochain hôte fréjusien le 13 janvier, aura été l’autre club à bénéficier d’une wild card.
2023 : bien mais peut mieux faire !
Mais pour le Fréjus Var Volley, dont la mention « bien mais peut mieux faire » s’inscrit au bas du bulletin de phase aller, la confirmation des promesses entrevues – notamment lors de cette série de cinq victoires de rang en championnat – doit être au rendez-vous. « Il nous faut également bannir tout relâchement comme cela a pu être le cas en décembre avec les trois revers enregistrés, prévient le coach LOÏC GEILER. À Cannes par exemple, on a montré que, même fatigués, on pouvait rivaliser avec les meilleurs du championnat. Simplement, on ne peut se permettre le moindre relâchement, la moindre déconcentration. Parce que, de toute façon, tout le monde était fatigué. »
Un groupe ragaillardi
Après sept petits jours de repos, le collectif fréjusien a repris l’entraînement le 27 décembre au matin. « Avec un groupe reposé j’ai trouvé », continue, satisfait, l’entraîneur varois. Ce qui ne l’a pas empêché de programmer un léger training (« muscu’ le matin, volley l’après-midi ») le 1er janvier. « Ils le savaient. On avait passé un deal : une qualif’ en Coupe à Caudry et ils avaient leur jour de l’An. Ç’aurait pu être autrement… »
Sainte-Croix doit être une place forte
Et puis, 2024 commence sur les chapeaux de roue avec, après Royan ce mercredi 3 janvier, un déplacement toujours délicat à Mende dès le samedi 6, la Lozère n’étant jamais accueillante, ni sur le parquet de Biencourt, ni d’un point de vue météorologique (certains se souviennent de voyages dans la neige).
Mais chaque chose en son temps et « step by step », l’un des leitmotiv de Loïc. Et commençons donc par Royan, un match à gagner absolument. « Il nous faut des victoires, il faut enchaîner, faire preuve de régularité sur le terrain et dans les résultats. Sans compter que chez nous, il faut montrer que Sainte-Croix est une place forte. Seul Ajaccio est venu gagner ici et ils sont premiers aujourd’hui ! »
Tant pis pour l’anniv’ de David
Avec un ATVARS OZOLINS que l’on retrouvera en tenue sur la feuille de match – mais « on ne l’utilisera probablement pas, n’oublions pas qu’il revient de plus de deux mois sans jouer. D’ailleurs, il ne sera pas du voyage à Mende, il restera ici pour travailler » -, le FVV présentera un groupe au complet pour lancer son année 2024. Victorieusement on le souhaite. D’autant que les Azuréens ont encore dans un coin de leur tête cette gifle reçue d’entrée de championnat par ces Pirates rayonnais sans aucun complexe. Ce mercredi, Fréjus a bien l’intention de montrer que le visage montré à l’aller n’est pas le leur !
Pas question de rester dans les charentaises en ce début d’année mais, tout de suite, les Varois veulent partir à l’abordage des bricks des Pirates de Royan ! Quitte à ne pas offrir un cadeau d’anniversaire au président-passeur du RAVB, David Guelle (33 ans ce mercredi 3 janvier)…
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LIGUE B MASCULINE (J12) :
FRÉJUS VAR VOLLEY vs ROYAN ATLANTIQUE VB
Mercredi 3 janvier, 20h, salle Sainte-Croix
Entrée : 5 € (tribune basse) – Place VIP : 30 € (tribune du haut + buffet froid) – Gratuit -12 ans et membres du club (présentation licence) – Buvette et snack sur place
FRÉJUS VAR VOLLEY
1. Malco GHIO – libero (19 ans, 1,78 m)
2. Lucas SOLDNER – passeur (24 ans, 1,87 m)
3. Corentin SUC – passeur (29 ans, 1,84 m)
4. Jelle RIBBENS (Belgique) – libero (31 ans, 1,85 m)
6. Soané FALAFALA – RA (30 ans, 1,98 m)
7. Wyllan ANNICETTE – pointu (23 ans, 1,94 m)
10. Joshua MARTY – pointu (21 ans, 2,00 m)
11. William NYACK-MINYEM – central (23 ans, 1,99 m)
12. Jérôme CLÈRE – RA (33 ans, 1,95 m)
14. Timothé BONNEL – RA/central (18 ans, 1,95 m)
15. Jean-Philippe SOL – central (37 ans, 1,98 m)
17. Atvars OZOLINS (Lettonie) – RA (24 ans, 1,96 m)
18. Romain BRÉGENT – central (21 ans, 1,99 m)
19. Théo DELBE – central/pointu (19 ans, 1,96 m)
Entraîneur : Loïc GEILER (39 ans)
ROYAN ATLANTIQUE VOLLEY-BALL
1. Anthony CHAILLOU – libero (28 ans, 1,75 m)
2. David GUELLE – passeur (33 ans, 1,98 m)
3. Corentin VIEUX – central (34 ans, 1,96 m)
4. Steve BOYOMO (Cameroun)- central (35 ans, 2,06 m)
5. Martin LALLEMAND (Belgique) – RA (23 ans, 1,97 m)
6. Raphaël CHAUSSENDE – pointu (32 ans, 1,94 m)
8. Cyril CARLU – RA (34 ans, 1,89 m)
9. Yassine ABDELHEDI (Tunisie) – pointu (24 ans, 2,06 m)
10. Tcheni PETRO – RA (32 ans, 1,97 m)
12. Thiebault BRUCKERT – central (32 ans, 1,97 m)
14. Julien PASQUIER – libero (20 ans, 1,75 m)
15. Valentin BEZAULT – passeur (29 ans, 1,89 m)
17. Jean ORIOL – RA (32 ans, 1,86 m)
Entraîneur : Grégory ALLEIX (51 ans)