Ligue B – play-offs “belle“ ¼ de finale : Fréjus retourne à Illac ce samedi pour continuer de rêver

Cette attaque du meilleur pointu de Ligue B, Evguenii Karpinskiy, qui transperce un block illacais composé de trois joueurs de l’ASI, Bonnefoy, Hervoir et Bonnon, voilà un faits de jeu qu’il faudra reproduire en terre girondine ce samedi soir

« L’espoir est là », affirmait Loïc Geiler avant de jouer le ¼ de finale retour mercredi face à l’AS Illac. « Ce soir (mercredi, Ndlr), il fallait gagner », ajoute Olivier Conte. Sur le terrain bien sûr, mais aussi remporter la bataille sur « le plan mental, montrer qu’on était là. C’est ce qu’on a fait, et je pense qu’on va aller gagner là-bas maintenant ».

S’ils auraient pu plier l’affaire en trois manches sèches, et s’ils sont finalement allés au bout du bout en cinq manches – notons au passage qu’il s’agit là du 7e tie-break victorieux des Varois cette saison, sur huit disputés –, les volleyeurs fréjusiens n’en ont pas moins réalisé l’essentiel : gagner ce match retour et le droit de recourir à la “belle“ pour départager deux équipes « très proches, toujours, constate encore Loïc Geiler. Ils nous challengent remarquablement à chaque confrontation, sur notre consistance, notre densité. Ils font preuve de plus de régularité, nous nous montrons plus impactants, nous prenons davantage de risques. Alors, cela peut payer comme l’on peut parfois avoir des déchets ».

Mais que fais-tu là-haut toi ? Ou Raphaël Pascal en lévitation… Normal, aussi, avec un nom pareil et au regard du calendrier

Une fin de match chargée émotionnellement

Falafala, Conré, Karpinskiy, Macarro, Vahter ou encore Ostvik, Soldner, Ozolins – « moins bien ces jours-ci, et puis Théo (Conré) revient bien, et le style de Théo s’adapte mieux à l’opposition », justifiait Geiler à propos de l’absence du Letton, qui paie aussi peut-être physiquement une très longue saison depuis l’Euro l’été dernier – auront su maîtriser leurs nerfs pour aller chercher leur “belle“.

Un match (presqu’) au bout de la nuit et une vraie charge émotionnelle sur les derniers échanges avec l’appui d’un public qui lui aussi, aura donné du sien pour permettre aux siens de s’imposer au finish.
Sans doute pour cela qu’un Corentin Suc, auréolé de son titre de MVP du match, laissé échapper quelques larmes en tombant dans les bras d’un Pierre Vivier tout aussi ému. « À ce moment-là, j’ai eu une grosse pensée pour Julien (Laporte bien sûr, disparu voici presqu’un an maintenant, Ndlr). Il aimait ce genre de match, dur, indécis, au mental. Je suis sûr qu’il aurait été capable d’en déchirer son maillot… »
Des nerfs, un stress qui retombe, l’émotion qui vous gagne…

À bout de nerfs… et c’est à ce moment-là que ressortent les émotions, ici entre le MVP Corentin Suc et son pote Pierre Vivier

Le président Alexandre Bonnard était touché lui aussi. Un prés’ un peu paternaliste : « en fait, oui, je suis super heureux. Du résultat bien sûr, mais plus encore de la réaction des garçons. Si on avait perdu ce soir, c’aurait été parce qu’Illac serait allé chercher ce succès. Je suis vraiment ravi, on a vraiment retrouvé les gars ce soir, ils avaient à cœur de montrer qu’ils valaient mieux que ce qu’ils ont montré là-bas ».

Pression pour une “demi“

Là-bas néanmoins, il faut y retourner ce samedi. Aller chercher un second succès pour gagner le droit de défier l’ogre nazairien qui attend bien au chaud, déjà qualifié pour la “demi“ – double succès sur Rennes, il est à noter d’ailleurs que seuls Fréjus et Illac disputeront un match d’appui, Nancy et Saint-Quentin ayant eux aussi pris la mesure des Avignonnais et Martégaux en deux manches.

La pression, sur les épaules des Fréjusiens avant le match retour, est-elle de fait repassée sur celles des Aquitains ? « Pas vraiment », confesse Corentin Suc. « Pas sûr, atteste son coach. Il nous fallait, nous, égaliser, c’est fait., Maintenant, les deux équipes sont dos au mur. C’est gagner ou disparaître. Oui, ils jouent chez eux, mais cela reste du 50-50 je pense. On gagne 3-2, ils nous avaient giflé 3-0 ! »

Trésorier, président… mais supporters avant tout !

Prêts pour le bouquet final ?

Sur la pression inhérente aux play-offs, qui a certainement Loïc Geiler s’explique. « Les play-offs, on en a fait des tonnes tout au long de la saison. Être dans les huit, voire dans les quatrealler chercher la meilleure place possible, etc. Peut-être en y arrivant, en débutant cette phase de matches couperets, on s’est un peu tendus à l’aller. Maintenant, on a en a pris la mesure de l’évènement. Il faudra être libérés pour cette “belle“ ». Qui conclut en évoquant « la gestion physique, avec ces trois matches/semaine. On est en fin de saison, c’est le bouquet final. Et l’intensité, le rythme montent toujours sur un bouquet final… À nous de suivre ».
Et d’aller chercher cette demi-finale, l’objectif affiché en tout début de saison…

“Chauauaud cacao ?“ NON, plutôt : “Oooooooh Macarro“ !

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